[Expo] Couturiers de la danse au CNCS

Exposition "Couturiers de la danse" au CNCS
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La nouvelle exposition du Centre National du Costume de Scène met en avant la complicité entre chorégraphes et couturiers.
Rendez-vous jusqu’au 3 mai 2020 pour découvrir les « Couturiers de la danse ».

Exposition "Couturiers de la danse" au CNCS

Pour ceux qui n’ont pas encore vu l’expo, attention, cet article comporte de nombreuses photos. N’allez pas plus loin si vous souhaitez garder la surprise.

Les formes et les matières

Seconde peau, impression sur tissu, plissé ou découpe laser, tout semble possible.
Les couturiers expérimentent et osent tout. Ils profitent aussi de l’évolution des matières pour réinventer le tutu et imaginer de véritables sculptures, très loin des costumes traditionnels.

En voyant certains costumes, on se demande parfois comment font les danseurs. J’aurais aimé voir plus de vidéos montrant des extraits des spectacle, pour voir ces costumes en mouvement.

Des collaborations prestigieuses

Coco Chanel, Christian Lacroix, Issey Miyake, Jean-Paul Gaultier, Karl Lagerfeld, Yves Saint-Laurent, les plus grands couturiers, ont imaginé des costumes pour les danseurs.

La dernière salle est consacrée à Gianni Versace et Maurice Béjart qui ont collaboré sur une dizaine de ballets.

Scénographie élégante

Des volutes évoquant le dessous du tutu accompagnent le visiteur tout au long de l’exposition. La scénographie est simple et élégante, et les costumes toujours parfaitement mis en lumière.

Si on retrouve les costumes en dessin sur les cartels, indiquant le créateur et l’œuvre, j’avoue avoir beaucoup regretté l’absence d’audioguide (pas encore disponible), qui permet de mieux comprendre et apprécier ce que l’on voit.

Nous avons croisé des visites guidées et je pense que nous en suivrons une la prochaine fois.

Avec les fêtes qui approchent, il y aura sans doute des animations autour de l’exposition. Suivez l’actualité du CNCS sur leur page Facebook.

Plus d’informations

Exposition Couturiers de la danse
jusqu’au 3 mai 2020 au CNCS de Moulins.

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Le 11 octobre 2016 à 10h

Sous le charme de Vichy depuis 3 ans
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Le 11 octobre 2016 à 10h, le train de Paris entrait en gare de Vichy. Il y a 3 ans, nous venions à Vichy pour la première fois. Trois jours pour découvrir la ville et décider ou non de nous y installer. En prenant un selfie sur le quai de la gare, nous ne savions pas encore que c’était le premier pas vers notre nouvelle vie.
Le 11 octobre 2019 à 10h, on est toujours aussi heureux de notre décision, et toujours autant sous le charme de la Reine des Villes d’Eaux.

Quand le hasard fait bien les choses

Il y a trois et demi ou quatre ans, nous ne connaissions pas Vichy.
Mais nous avions prévu d’y passer une semaine de vacances mi-mai 2017, sur les conseils d’une amie qui venait de découvrir la cité thermale et m’avait dit : « Allez-y en vacances ou en week-end, tu vas adorer ! »

Quand la décision de quitter définitivement Paris s’est imposée, il nous fallait trouver l’endroit idéal pour une nouvelle vie. La Normandie toute proche et la Bretagne nous tentaient, mais…
En cherchant des informations pour nos vacances à Vichy, cette ville nous semblait avoir de nombreux points positifs : taille humaine, 3 heures de train pour aller à Paris, tout ce qu’il faut sur place (et même un opéra !).
Et puis il y a le bord d’Allier, les parcs, la fête Napoléon III… Quand je voyais les photos sur Vichy Destinations, j’étais déjà conquise.

Sous le charme de Vichy depuis 3 ans

Alors, nous avons commencé à dire que nous allions nous installer à Vichy…sans y avoir encore mis les pieds ! L’intuition sans doute…

3 jours pour décider

Notre première rencontre avec Vichy a donc eu lieu en octobre 2016.
Trois jours à arpenter la ville, découvrir les différents quartiers, se perdre dans les rues, revenir encore et toujours au bord de l’Allier, dans les parcs et vers l’église Saint-Blaise.
Une première journée sous le soleil, la deuxième sous un ciel gris, et la dernière où nous avons acheté des parapluies. Comme si Vichy voulait nous montrer toutes ses facettes.

Et le charme a fonctionné. Au bout de quelques heures, au milieu du Parc des Sources, je savais que c’était là que je voulais vivre !

Le dernier jour, notre décision était prise, nous serions Vichyssois !
Avant de reprendre le train, nous sommes passés voir deux agences immobilières pour trouver un appartement. Rendez-vous dans un mois pour les visites… Puis encore quelques mois de patience pour quitter définitivement notre vie parisienne.

Le 2 mai 2017, nous étions au milieu des cartons, nous demandant par où commencer, mais heureux d’être là.

Souvenirs, souvenirs

C’est étrange de revoir nos toutes premières photos, ressorties pour préparer cet article. Tous ces lieux, si familiers maintenant, que nous découvrions pour la toute première fois.
3 ans après, je réalise ma chance de pouvoir m’y rendre aussi souvent que je le souhaite, et je ne me lasse pas d’y aller et de les photographier encore et encore.

Sous le charme de Vichy depuis 3 ans

Nouvelle vie à Vichy

Si on fait un rapide bilan de notre nouvelle vie, nous ne regrettons pas notre décision. Notre qualité de vie est incomparable. Nous pouvons tout faire à pied et ne prenons la voiture que ponctuellement pour de grosses courses ou aller découvrir notre belle région.
Si je dois aller à Paris, le premier train me dépose à la gare de Bercy à 9h.

Culture et loisirs

Je n’ai jamais autant été voir de spectacles que depuis que nous sommes vichyssois. La programmation de l’Opéra m’a permis de découvrir la danse, la musique classique et l’opéra ; et je suis fan de l’Orchestre d’Harmonie et de la Société Musicale, qui nous régalent de concerts aux kiosques en été.

Tous les événements, culturels, ludiques ou sportifs organisés tout au long de l’année occupent bien nos week-ends (il faut souvent faire des choix tant il y a de choses proposées).

On me prédisait l’ennui en quittant Paris, ses musées et ses grandes expos. Mais je peux toujours y aller si j’en ai vraiment envie, et puis, les musées et les expos ne manquent pas à Vichy et dans la région, et si l’offre est moins dense, elle est toujours de qualité et les visites très agréables, loin de l’affluence excessive de la capitale.

Sous le charme de Vichy depuis 3 ans

Pour résumer en quelques mots, il y a certes moins d’offres de visites culturelles ou de spectacles que dans les nombreux musées et téâtres parisiens, mais c’est une offre variée et de qualité, et c’est tellement plus simple d’en profiter. Et c’est ce que je fais !

On a tout à porter de main, ou de pieds. On ne perd pas un temps fou dans les transports, et on peut décider en voyant un rayon de soleil, d’aller faire un tour dans les parcs au bord de l’Allier.

La vie associative

Désireuse de mieux connaitre ma nouvelle ville, j’ai suivi, le premier été, toutes les visites guidées proposées par Vichy Destinations. J’ai aussi adhéré à plusieurs associations qui proposent régulièrement des conférences : la SHAVE et Les Amis de Napoléon III.
Je suis également membre des Amis de l’Opéra de Vichy (l’AOVi), et de l’association A la Cour Impériale, groupe de reconstitution historique où j’apprends à danser le quadrille.

J’ai vécu en robe à crinoline les deux dernières éditions de la Fête Napoléon III, et j’attends la prochaine avec impatience !

Je suis aussi très fière d’être Ambassadrice UNESCO, pour soutenir la candidature de la Reine des Villes d’Eaux au Patrimoine Mondial, avec dix autres villes d’eaux d’Europe. Vous me croiserez peut-être à la belle exposition « Il était une fois la Reine des Villes d’Eaux » (à voir absolument jusqu’au 3 novembre au Palais des Congrès).

J’ai participé « de l’intérieur » à trois éditions de l’IRONMAN.
Je ne suis pas sportive du tout, mais j’aime aussi voir ma ville vibrer et encourager tous ces athlètes. Je me souviens, lors de la dernière édition, du mélange un peu étrange dans le Parc des Sources, devant l’Opéra. Sous la marquise, on dansait sur des airs de musettes, des groupes sortaient de l’Opéra où il venait d’assister à un concert du Vichy Jazz Band, et venaient applaudir les coureurs, parfois un peu étonnés. J’en ai même entendu quelques uns fredonner en passant ! Un mélange des genres bien sympathique !

Et en dehors de cette vie associative, nous avons été très bien accueillis à Vichy.
Nous n’avions aucune attache ici ou même dans la région, mais le contact s’est fait naturellement. Notre intérêt pour la ville nous a sans doute facilité la tache, et je sais que le blog m’ouvre aussi des portes.

A l’eau de Vichy

Depuis bientôt 3 ans, ce blog est le journal de bord de nos découvertes, relayé sur les réseaux sociaux. C’est grâce à lui que je suis également Ambassadrice de l’Allier.
Le CDT de Moulins a repéré A l’eau de Vichy et m’a proposé de rejoindre la Team Ambassadeurs 03, à l’origine de belles rencontres avec d’autres blogueurs de la région, et de sorties privilégiées pour mettre en avant des sites de la région.
Vous pouvez retrouver la liste de tous les Ambassadeurs de l’Allier ici.

A ce jour, j’ai publié 178 articles et les photos prises se comptent par milliers. La page Facebook du blog est suivie par plus de 220 personnes et son compte Instagram a dépassé les 870 abonnés.

Professionnellement : CREATYfab

Au niveau professionnel (je suis graphiste freelance), rien n’a changé pour mes clients habituels, avec lesquels les échanges se font essentiellement par mail ou téléphone. Travaillant à la maison, j’ai maintenant un vrai bureau, bien plus adapté que le coin de salon de notre minuscule appartement parisien.

Arrivée ici sans connaitre personne, il a bien sûr fallu un peu de temps, mais j’ai maintenant une petite clientèle bourbonnaise.

J’ai plusieurs projets en cours, et plus encore en préparation.

CREATYfab, votre graphiste à Vichy

J’aime mon métier qui me fait découvrir un univers différent à chaque projet. Site internet, mise en page pour l’édition, logo, affiche ou flyer, et même illustration, mes journées ne sont pas monotones.

Et je continue à raconter des histoires, chaque semaine, avec ma petite vache Mirabelle.
Mirabelle est au départ un personnage de livres pour enfants, mais depuis plus de trois ans, elle revient chaque mardi sous la forme d’une petite bd en quatre cases, La Mirabelle du mardi. Elle est même publiée dans l’hebdomadaire Le Bulletin d’Espalion et fait une apparition dans le magazine Terres d’Aubrac.

Bien sûr, Mirabelle et ses amis aiment Vichy et soutiennent sa candidature à l’UNESCO.

#VichyMonAmour

Ce hashtag présent sur mes publications Instagram résume parfaitement notre vie à Vichy. Un coup de cœur qui s’est transformé en vraie passion pour cette ville où je me sens à ma place. Je n’ai pas fini de vous en parler dans ce blog, de partager avec vous mes découvertes, événements et lieux préférés.

Je suis Vichyssoise et fière de l’être !

[ Expo ] Il était une fois la Reine des villes d’eaux

Exposition "Il était une fois la Reine des villes d'eaux" - Vichy - 2019
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Le nom de Vichy m’évoque Napoléon III avec la fête qui le célèbre chaque année, la Belle Époque avec ses belles villas, le gouvernement de Pétain, ou les pastilles et les produits de beauté. Mais comment un petit bourg avec des sources connues depuis les romains est-il devenu la Reine des villes d’eaux ?
2000 ans d’histoire à découvrir dans une exposition événement, jusqu’au 3 novembre au Palais des Congrès.

Des origines au Vichy de demain

Des premières traces d’occupation aux projets pour demain, de l’agglomération romaine d’Aquæ Calidæ à Vichy candidate au patrimoine de l’UNESCO, l’exposition vous guidera au fil des époques et des étapes marquantes pour la ville.
Un parcours jalonné de dispositifs interactifs qui complètent les objets, les films et les documents choisis pour résumer cette histoire tellement riche. On peut, par exemple, localiser sur une carte les emplacements des objets trouvés lors des fouilles ou d’anciens bâtiments.
De petits quiz ponctuent aussi le parcours (je n’ai trouvé que 6 des 7 erreurs dans la salle consacrée à la naissance d’une ville d’eau…).
Du plafond, sont diffusées des ambiances sonores et même des odeurs !
Et en levant les yeux, on admire aussi les détails des salles du Palais des Congrès qui sert d’écrin à l’exposition.

Un parcours chronologique et 4 thématiques

Grâce aux 7 temps chronologiques, complétés par 4 présentations thématiques , l’histoire de Vichy n’aura plus de secret pour vous !

Les 7 temps chronologiques :

Aux origines, Aquae Calidae
L’émergence d’une ville d’eaux
La ville d’eaux impériale
Vichy Belle-Epoque
Vichy carrefour international
Vichy capitale de l’État Français
Vichy se réinvente

Les 4 thématiques :

La Journée du curiste
L’eau élément essentiel
Les métiers d’une ville thermale
Vichy un nom qui rayonne

Les déplacements peuvent donner une impression de labyrinthe où l’on aperçoit par endroit les autres salles, mais en suivant les flèches, on se laisse guider d’un chapitre à l’autre de la vie de Vichy.

On retrouve les chaises blanches que l’on voit sur les photos anciennes du Parc des Sources un peu partout, et c’est agréable d’y faire une pause, pour regarder un film ou lire un texte avant de repartir à la découverte de cette exposition dense et passionnante.

Une expo à voir et à revoir

J’ai vraiment aimé cette exposition et j’y retournerai régulièrement pour étudier de plus près chaque thématique, revoir et admirer encore les trésors exposés (et chercher la 7e erreur du quiz de 2e partie). La scénographie est superbe et nous plonge vraiment dans des ambiances différentes.

Le billet d’entrée comprend aussi la visite de la salle de l’Opéra (Opéra ouvre-toi !) et l’exposition de robes de la Fondation Vassiliev (déjà présentée pendant la Fête Napoléon III en avril).

Comptez une heure trente à deux heures de visite pour avoir le temps de tout voir. Il peut aussi être agréable de la voir en plusieurs fois, et de profiter des animations proposées régulièrement.

Un Pass nominatif existe (au prix de 15 euros), pour un accès illimité. Pensez à le demander en achetant votre billet.

Plus d’informations

Exposition au Palais des Congrès de Vichy jusqu’au 3 novembre 2019.
De nombreuses journées thématiques et animations sont proposées.

Tous les détails sur le site de la ville et sur Vichy Destinations.
 

[ Expo ] Habiller l’Opéra au CNCS

Exposition "Habiller l'Opéra" au CNCS - 2019
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Dans sa nouvelle exposition « Habiller l’Opéra », le Centre National du Costume de Scène célèbre les 350 ans de l’Opéra de Paris, en retraçant l’histoire de cette institution, et l’évolution de l’esthétique du costume sur près de deux siècles.
Un gros coup de cœur pour A l’eau de Vichy !

Le CNCS et l’Opéra de Paris

La plupart des costumes exposés proviennent du fond patrimonial de l’Opéra de Paris, qui est conservé au CNCS, et qui s’enrichit régulièrement avec de nouvelles pièces issues des déclassements de productions.
Pour les costumes les plus récents présentés dans l’exposition, ils proviennent d’œuvres toujours au répertoire.

Pour ceux qui n’ont pas encore vu l’expo, attention, cet article comporte de nombreuses photos. N’allez pas plus loin si vous souhaitez garder la surprise.

Une scénographie à couper le souffle

A l’eau de Vichy, on aime le CNCS et on se réjouit à chaque nouvelle exposition.
Je suis toujours impressionnée par la scénographie et cette fois encore, j’ai adoré !

Avant même l’entrée dans l’expo, le ton est donné avec l’escalier du CNCS qui se prend un peu pour le célèbre escalier de l’Opéra Garnier.

Exposition "Habiller l'Opéra" au CNCS - 2019
Exposition "Habiller l'Opéra" au CNCS - 2019

Les scénographes Alain Batifoulier et Simon de Tovar ont imaginé un parcours dans l’architecture de Garnier et de Bastille.
Entourés de photos des détails caractéristiques de ces deux monuments, au milieu de velours rouge et de dorures, de miroirs et de reflets, enveloppés de musique on plonge immédiatement dans l’univers de l’Opéra de Paris.

Personnellement, j’ai vraiment eu le souffle coupé et j’ai d’abord fait un petit tour de l’expo sans m’attarder sur les costumes dans les vitrines, le temps de reprendre mes esprits.

Parcours chronologique, grandes étapes et évolutions

Comment résumer 350 ans d’une histoire aussi riche que celle de l’Opéra de Paris ?
C’est de manière chronologique, rythmée par les grandes étapes de l’histoire de l’institution, les courants esthétiques du ballet et de l’opéra et les grands succès du répertoire.
On y voit aussi l’évolution technique et la création de la nouvelle salle de l’Opéra Bastille.

Exposition "Habiller l'Opéra" au CNCS - 2019

Le Palais Garnier est inauguré le 5 janvier 1875. Il faudra alors adapter les productions à la nouvelle scène, plus grande.

C’est alors un dessinateur de costume unique qui habille tous les spectacles.

A partir de 1914, le nouveau directeur Jacques Rouché supprime ce principe et engage des équipes différentes pour chaque spectacle. Il élargit également le répertoire lyrique avec les grands compositeurs de son temps.
Les Ateliers de couture de l’Opéra doivent s’adapter à de grandes personnalités aux styles variés et fabriquer des costumes imaginés par des artistes comme Léon Bakst, Jean Cocteau ou Raoul Dufy.
Le répertoire chorégraphique s’enrichit aussi grâce à Serge Lifar, venu des Ballets Russes et engagé à la direction du ballet de l’Opéra de Paris en 1929. Il va systématiquement travailler avec des peintres.

Dans les années 1950-60, avec une nouvelle génération de décorateurs et costumiers, sont créés plusieurs productions devenues légendaires : Les Indes galantes, Obéron, La Flûte enchantée.

Avec les années 60 commence une période troublée dans tous les domaines (artistique, social et économique), la fréquentation est en baisse. La programmation de l’Opéra Garnier est contrastée, avec des reprises qui ne sont plus au goût du jour alternant avec de nouvelles productions brillantes et des interprètes de niveau international. Puis ce fut « l’ère Liebermann », avec le renouvellement du répertoire et les succès publics. Garnier est devenu trop petit et avec trop de contraintes empêchant d’enchainer les spectacles. Il faut une nouvelle salle, plus moderne. Ce sera l’Opéra Bastille.

L’arrivée d’Hugues Gall à la direction de l’Opéra en 1995 s’accompagne d’un changement de rythme et d’échelle dans la programmation des spectacles, à l’esthétique souvent spectaculaire qui exige un nombre de plus en plus important de costumes.

Depuis les années 2000, l’esthétique a bien changé, avec des costumes contemporains et des vêtements achetés dans des friperies. Le metteur en scène souhaite rendre l’œuvre plus contemporaine, en utilisant des costumes qui peuvent déstabiliser le spectateur, plus habitué à voir des costumes de l’époque de sa création.

Il est clair en tout cas que le costume a une part importante dans la mise en scène et qu’il constitue une mémoire de l’évolution du spectacle.

La dernière salle

La dernière salle est toujours spectaculaire et nous a laissé une fois de plus sans voix.
On y découvre un décor en mouvement présentant des costumes du Ballet de l’Opéra de Paris, depuis l’esthétique romantique jusqu’aux créations contemporaines. Un panorama incroyable où nous aurions pu rester des heures à admirer tous les petits détails de ces tenues.

L’espace Noureev

Pour la durée de l’exposition, l’espace permanent dédié à Rudolf Noureev se met aux couleurs de l’Opéra de Paris, dont il a été directeur de la danse. Il a aussi créé ses propres œuvres et invité de nombreux chorégraphes. Les costumes présentés évoquent cette période et on peut voir des photos de sa collections personnelle.

Les ateliers de coutures

S’il y a moins de vidéos que dans les expositions précédentes, puisque ce sont les costumes qui sont en lumière, une série de reportages sur les métiers de l’ombre sont proposés. On y voit par exemple les petites mains préparer les tutus.

Exposition "Habiller l'Opéra" au CNCS - 2019

Coup de cœur

C’est peu de dire que nous avons aimé cette exposition. Nous retournerons sans doute la voir, pour admirer encore des détails qui nous ont échappés, et nous replonger dans l’ambiance de l’Opéra de Paris.

Plus d’informations

Exposition Habiller l’Opéra
jusqu’au 3 novembre 2019 au CNCS de Moulins.

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[ Expo ] CONGO PAINTINGS au Musée des Arts d’Afrique et d’Asie

Exposition "CONGO PAINTINGS" au Musée des arts d'Afrique et d'Asie de Vichy - 2019
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La nouvelle exposition du Musée des arts d’Afrique et d’Asie est consacrée à l’art si particulier du Congo, avec ses couleurs éclatantes et cette profusion de personnages et de détails dans chaque toile.
A voir à Vichy jusqu’au 31 octobre 2019.

L’art congolais à l’honneur

Le Musée des Arts d’Afrique et d’Asie expose plus de 80 tableaux, des sculptures, du design et des vidéos, qui célèbrent le dynamisme de l’art, aujourd’hui, au Congo-Kinshasa.
CONGO PAINTINGS a vu le jour grâce aux collections de trois passionnés : Bernard Sexe, Philippe Pellering et Boris Vanhoutte.

Depuis quelques années, l’art congolais connaît un retentissement international et des lieux culturels prestigieux, comme la Fondation Cartier ou la Fondation Louis Vuitton, lui ont consacré des expositions à succès.

Dans une petite vidéo à l’entrée de l’exposition, ces artistes, qui connaissent aujourd’hui une reconnaissance internationale, nous souhaitent une bonne visite.

Un art coloré et dynamique

Le parcours est ponctué par des mots qui définissent les grands thèmes d’inspiration de ces artistes : « Kinshasa centre du monde », « ambiance », « musiques », « système K », « songeries », …

Dès la première salle, on se sent comme happé par toutes ces œuvres aux mille détails.
C’est un peu comme une BD à une seule case car les tableaux racontent des histoires.
Les cartels qui les accompagnent nous donnent les clés et les références pour mieux comprendre ces peintures.

La scénographie fait cohabiter les tableaux avec des objets anciens, qui illustrent l’histoire, riche et multiple du Congo. Un parallèle qui montre l’évolution des traditions, souvent présentes dans les tableaux.

Tout au long de l’exposition, des vidéos montrent les artistes en pleine création, et l’ambiance des rues de Kinshasa.

 guillemets début Ici, il n’y a pas de droit d’expression, mais l’expression est permanente. guillemets fin

Amateur d’art ou simple curieux, venez découvrir les « kinoiseries » et l’art coloré et plein d’énergie de ces artistes au style si particulier.

Exposition "CONGO PAINTINGS" au Musée des arts d'Afrique et d'Asie de Vichy - 2019

Un catalogue a été édité avec aussi des œuvres qui ne figurent pas dans l’exposition, faute de place.

Exposition "CONGO PAINTINGS" au Musée des arts d'Afrique et d'Asie de Vichy - 2019

Informations utiles

Le musée est ouvert de mai à octobre, du mardi au dimanche de 14h à 18h.
Tarif pour les individuels : 4 €. Gratuit jusqu’à 18 ans.
Visites guidées pour tous publics sur RDV.

Musée des Arts d’Afrique et d’Asie
16 avenue Thermale
03200 VICHY

Le site internet du musée
La page Facebook du musée

Faites une cure musicale à Vichy

"Une cure musicale à Vichy", exposition au Musée de l'Opéra de Vichy, jusqu'au 15 décembre 2019
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Le Musée de l’Opéra de Vichy n’est peut-être pas très grand, mais la qualité de ces expositions n’est plus à démontrer. Cette fois, c’est une cure musicale qui vous est proposée, jusqu’au 15 décembre 2019.

Musique et thermalisme

« On fait beaucoup de musique à Vichy, pendant la saison. Les baigneurs vaquent aux soins de leur cure avec accompagnement d’orchestre, et cela, pour leur plus grand bien, car les vertus hygiéniques de la musique sont depuis longtemps reconnues et consacrées. »

Journal de Vichy, lundi 3 juin 1901

Indissociable du séjour du curiste, la musique l’accompagne tout au long de la journée. Car venir prendre les eaux, c’est aussi venir se divertir. Cela fait même partie du traitement et les médecins conseillent de se « tenir en gaité ».
Une prescription agréable que ne manquent pas de suivre les curistes, qui sont nombreux à s’abonner aux spectacles pour la durée de leur séjour.
Vous prendrez bien, vous aussi, une dose de gaité ? Nous vous recommandons pour cela la visite de la très belle exposition du Musée de l’Opéra de Vichy, « Une Cure Musicale à Vichy ».

"Une Cure Musicale à Vichy", exposition au Musée de l'Opéra de Vichy - 2019

Naissance de l’Opéra de Vichy

Au début du XIXe siècle, les soins et les divertissements se passent au même endroit. L’établissement de première classe propose, en plus des espaces de soins, des salons dédiés aux jeux, aux bals et aux spectacles.
C’est après le premier séjour de Napoléon III en 1861, que la cité thermale va se transformer. L’Empereur souhaite qu’elle devienne la première station thermale européenne, et lance une série de travaux (aménagement urbain, parcs, …). Un casino est inauguré en 1865, séparant ainsi les soins des divertissements. Ce nouveau lieu propose en plus une salle de théâtre et permet donc d’assister à des pièces de théâtre et à de petites œuvres lyriques.

"Une Cure Musicale à Vichy", exposition au Musée de l'Opéra de Vichy - 2019

A la fin du XIXe siècle, le casino (d’une capacité d’environ 1200 places) est trop petit et on pense à le transformer. Il faudra cependant attendre 1898 et les propositions de Charles Le Cœur pour qu’il soit agrandi et qu’une nouvelle salle soit construite dans son prolongement : l’Opéra de Vichy.

"Une Cure Musicale à Vichy", exposition au Musée de l'Opéra de Vichy - 2019

L’atelier de décor du Grand Casino

L’atelier est crée dès l’agrandissement du Casino et réalise l’ensemble des décors pour les nombreuses représentations. Il était situé derrière la gare et un grand magasin permettait de stocker les châssis et toiles de grandes dimensions.

Tout commençait par un croquis, d’après le livret d’opéra et les indications du metteur en scène. Puis un dessin plus détaillé et en couleur donnait un premier aperçu de chaque tableau du spectacle. Le décorateur réalisait ensuite une maquette en volume à l’échelle de 3 centimètre pour un mètre. Le projet validé pouvait ensuite être reproduit à la taille définitive sur d’immenses toiles tendues sur des châssis, et peintes à même le sol.
Grâce aux collections du Musée de l’Opéra de Vichy, on peut voir les différentes étapes de conception des décors par l’atelier.

Tout est fait pour que le plaisir ne quitte jamais les curistes

Durant la première moitié du XXe siècle, Vichy est sans conteste la « Reine des villes d’eaux » et attire, l’été, le monde entier.

La saison débute en mai, avec deux concerts quotidiens dans la salle des fêtes du Casino. A partir du 1er juin, il y a une représentation par jour au théâtre du Grand Casino avec de l’art lyrique et des comédies en alternance, précédés de trois concerts quotidiens. L’orchestre est engagé pour la saison avec des musiciens de Paris ou d’orchestres de Province. Ils sont dirigés par des chefs renommés. En plus de la troupe du Grand Casino, les chanteurs sont ceux de l’Opéra, de l’Opéra-Comique ou des célébrités en représentation.
La programmation variée propose des œuvres du répertoire, mais aussi des œuvres contemporaines, parfois créées à Vichy et dirigées par leur auteur en personne.
La troupe de théâtre et les danseurs complètent cette incroyable distribution.
Vichy est la « Capitale d’été de la musique ».

"Une Cure Musicale à Vichy", exposition au Musée de l'Opéra de Vichy - 2019

La ville mise en scène

« C’est incroyable, ces villes d’eaux. Ce sont les seuls pays de féérie qui subsistent sur la terre ! En deux mois il s’y passe plus de choses que dans le reste de l’univers durant le reste de l’année. »

Maupassant, Mont-Oriol.

C’est vrai que les villes thermales ont un charme particulier.

Vichy, endormie pendant l’hiver, se réveille en été et se pare de fleurs et d’essences rares.
Les guides touristiques et les cartes postales la montrent d’ailleurs comme un écrin d’élégance et d’exotisme.
Hôtels et grands magasins sont prêt à recevoir les curistes et la ville tout entière devient un peu comme un décor de théâtre.

La saison peut commencer !

A l’affiche

Les curistes alternent les soins, les promenades et les divertissements.
Quel meilleur moyen que l’affiche pour lui proposer quotidiennement des distractions ?

On compte environ 150 affiches quotidiennes pour une saison.
L’exposition présente des affiches de la semaine du 7 au 13 juin 1920. Quel(s) spectacle(s) allez-vous choisir ?

"Une Cure Musicale à Vichy", exposition au Musée de l'Opéra de Vichy - 2019

Vichy la nuit

La cité thermale change de visage à la nuit tombée, grâce à le « fée électricité ».

La lumière est partout, les lustres scintillent et font briller les tenues des élégantes.
La lumière est aussi un élément à part entière du spectacle avec les feux d’artifice qui rendent les fêtes extravagantes.

"Une Cure Musicale à Vichy", exposition au Musée de l'Opéra de Vichy - 2019

Les théâtres de Vichy

Le Grand Casino n’est pas le seul établissement à proposer des spectacles. Le public nombreux pouvait assister à d’autres divertissements plus légers comme les opérettes, les vaudevilles ou les revues dans différents lieux, aujourd’hui disparus. Il y avait l’Éden Théâtre, devenu le Casino des Fleurs avant d’être démoli, le Théâtre de l’Alcazar, devenu l’Élysée Palace, ou le Petit Casino, devenu le Centre Culturel de Vichy.

"Une Cure Musicale à Vichy", exposition au Musée de l'Opéra de Vichy - 2019
"Une Cure Musicale à Vichy", exposition au Musée de l'Opéra de Vichy - 2019

La bibliothèque musicale

Constituée progressivement et active jusqu’au début des années 60, cette bibliothèque est aujourd’hui l’une des plus importantes en France.
Vous avez peut-être eu la chance d’y entrer lors d’une visite guidée de l’Opéra.

"Une Cure Musicale à Vichy", exposition au Musée de l'Opéra de Vichy - 2019

Une promenade dans la cité thermale d’antan

Une fois encore, le Musée de l’Opéra de Vichy recrée une atmosphère. Ce n’est pas seulement une exposition, avec la présentation de nombreux documents issus des collections du musée ou de collections particulières, c’est un vrai voyage. La scénographie est particulièrement réussie et le fond musical accompagne parfaitement la visite.

Elle vous donnera sans doute envie de vous promener dans la ville et d’assister à un concert au kiosque. Justement, le programme d’été à l’Opéra est arrivé

Exposition au musée de l'Opéra

L’exposition est proposée dans le cadre de la candidature conjointe à l’UNESCO « Great Spas of Europe » à laquelle la Ville de Vichy est associée.

Pour plus d’informations

Le site web du Musée de l’Opéra de Vichy
Sa page Facebook

Exposition jusqu’au 15 décembre 2019.
Du mardi au dimanche, de 14h à 18h (sauf jours fériés).

De Vesse…à Bellerive, un musée d’art et traditions populaires

Musée "De Vesse...à Bellerive"
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Savez-vous qu’à Bellerive se trouve en musée qui retrace l’histoire, la vie et l’évolution de la ville ? Injustement méconnu, ce petit musée va devoir fermé ses portes prochainement car le local qui l’abrite va être détruit. Pourtant, les bénévoles qui font vivre ce lieu souhaitent le voir renaitre au plus vite.

Quand Bellerive s’appelait Vesse

De Vesse…à Bellerive, car la ville a changé de nom le 23 janvier 1903. Pourtant, son histoire remonte bien plus loin puisque la rive gauche de l’Allier est habitée depuis l’époque Gallo-romaine.

A l’origine de ce musée, quelques instituteurs de l’école voisine qui ont préservé les objets d’une autre époque. Au fil du temps, les objets deviennent de plus en plus nombreux, et l’idée d’un musée pour les exposer se concrétise en 1989. Il prend place dans les préfabriqués délaissés par le Collège.

Les collections s’organisent en différents thèmes, présentant la vie, l’habitat, l’artisanat, les costumes, les mœurs et l’éducation, de la fin du XIXème au début du XXIème siècle, dans la bourgade de Vesse devenue la ville de Bellerive.

Dans l’ombre de Vichy

Mais Bellerive est restée dans l’ombre de la Reine des Villes d’Eaux.
Sa fonction était de nourrir Vichy ; la « Ferme Modèle des Penaix » de Vesse (devenue médiathèque) fournissait tout le lait nécessaire aux hôpitaux et hôtels de Vichy et les maraichers alimentaient les épiceries et les marchés.

Pourtant, Bellerive a une vraie histoire, qui mérite tout autant d’être racontée.

Un lieu à découvrir, des bénévoles pour le faire vivre

En passant d’une salle à une autre, on a l’impression d’explorer le grenier de Grand-Maman. Certains objets nous rappellent des souvenirs d’enfance, d’autres sont un mystère. J’ai plusieurs fois donné ma langue au chat avant de découvrir leur utilité, grâce aux deux bénévoles qui nous ont reçus et guidés au milieu de cette multitude d’objets, tous classés et mis en scène.

J’ai beaucoup aimé pouvoir progresser au milieu de ces ambiances reconstituées pour présenter les métiers d’autrefois, les objets du quotidiens, bref, la vie de nos grands-parents ou arrière-grands-parents.
C’est tellement plus agréable que de les voir à travers une vitre !

Ce musée était un vrai lieu de vie, en accueillant aussi des expositions temporaires, et des conférences variées proposées tous les deux mois environ. La dernière a eu lieu le 16 mars dernier.

Quel avenir pour ces collections ?

Bref, je vous invite à découvrir cet étonnant musée avant que tous ces trésors ne rejoignent les cartons où ils vont être stockés dans quelques semaines. Espérons qu’ils trouvent très vite un nouvel écrin pour que le public puisse encore les voir.

Car malgré le soutien des différents élus, alors que la destruction du local approche à grand pas, aucune solution concrète n’existe actuellement.

Plus d’informations

Le musée est ouvert le samedi de 15h à 18h (ou sur rendez-vous).

Musée « De Vesse…à Bellerive »
Centre communal d’animation
Rue Jean Macé
03700 Bellerive-sur-Allier
Téléphone :  04 70 32 15 29

[ Expo ] Traits animés au MIJ de Moulins

Expo "Traits animés" au MIJ de Moulins - 2019
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Une fois n’est pas coutume, la nouvelle expo du Musée de l’Illustration Jeunesse de Moulins ne met pas en avant l’illustration, mais plutôt le processus créatif dans la fabrication de films d’animation.
En partenariat avec l’école Émile Cohl, elle vous fera aussi découvrir le travail de 10 artistes, qui ont chacun leur propre univers.

Du dessin à l’animation

Comment sont faits les films d’animation ? Par quel procédé magique un dessin va s’animer sous nos yeux ?

La première partie de l’exposition explique les principes de l’animation, grâce au Musée d’Annecy qui a prêté pour l’occasion plusieurs pièces anciennes.
On plonge ainsi dans l’histoire de l’animation avec de magnifiques lanternes magiques ou des jouets d’optique comme le praxinoscope, qui donne l’illusion du mouvement grâce à la persistance rétinienne.
C’est en plus très ludique puisqu’on peut jouer avec la plupart de ces objets.

Dix artistes et autant d’univers

On sait à présent ce qui nous permet de voir des dessins se mettre à bouger quand ils défilent très vite devant nos yeux ébahis. Mais que se passe-t-il en coulisses ? Comment sont imaginées les histoires, les personnages ? Et les sons ? Toutes ces étapes que l’on n’imagine même pas en voyant un film d’animation, et qui pourtant prennent des mois pour tout préparer, tout créer.

Tous ces métiers de l’ombre, c’est en haut de l’escalier que l’on va les découvrir, avec les secrets et les univers de 10 artistes : Gaël Brisou, Loïc Bruyère, Benoît Chieux, Alain Gagnol & Jean-Loup Felicioli, Jacques-Rémy Girerd Sylvie Léonard, Damien Louche-Pélissier, Jean-Charles Mbotti Malolo, Laurent Pouvaret et Samuel Ribeyron.

Des vitrines nous montrent tout le travail de préparation : les premiers croquis sur des supports variés ou des bouts de papier, la recherche des personnages et de leurs différentes attitudes, le storyboard, la construction en volume, la prise de vue image par image, …

On y découvre des univers très différents et de nombreuses techniques comme les papiers ou tissus découpés, les illustrations, les végétaux et objets en volume, la pâte à modeler…

On peut aussi voir les films réalisés par chacun.

A vous maintenant !

La théorie, c’est bien, mais vous pouvez aussi vous essayer au bruitage ou à l’animation image par image.

Des pas dans les feuilles mortes ? La bobine magnétique d’une vieille cassette audio que vous froisserez sous le micro fera parfaitement l’affaire !

Dommage que je n’ai pas réussi à voir le résultat de la petite scène animée avec les personnages articulés en papier. J’ai bien trouvé le bouton pour prendre les photos, mais rien pour visualiser le résultat…

De retour au rez-de-chaussée, petit tour dans la salle de projection et La Boite à Films, puis nous feuilletons quelques flipbooks avant de partir.

Plus d’informations

Exposition jusqu’au 16 juin 2019 au Musée de l’Illustration Jeunesse
Hôtel de Mora – 26 rue Voltaire à Moulins

Le site internet du musée
Sa page Facebook

[ expo ] Reynaldo Hahn, la musique retrouvée

Reynaldo Hahn, la musique retrouvée
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Le Musée de l’Opéra de Vichy propose chaque année, de mai à décembre une exposition différente. En 2018, il met à l’honneur le compositeur et musicien Reynaldo Hahn, avec une belle évocation de l’univers musical et esthétique de l’auteur de Ciboulette.

Un compositeur un peu oublié

Son nom ne vous dit peut-être rien. J’avoue d’ailleurs que je ne savais rien de lui avant de pousser la porte du Musée de l’Opéra de Vichy, même si certaines de ses compositions ne me sont pas inconnues.
Reynaldo Hahn avait une renommée internationale. Mais il a été trop souvent relégué au rang de « musicien de la Belle-Époque » et associé au goût de l’opérette des Années Folles. Et pourtant, quel personnage ! et quelle vie !

Une vie en musique

Enfant-prodige (sa première partition est éditée à compte d’auteur par ses parents quand il avait huit ans), élève de Massenet, Reynaldo Hahn touche à tous les genres (opéra, ballets, mélodies, concerto, musique de chambre) et devient très vite un compositeur réputé. Il fréquente les salons dès son plus jeune âge et devient intime de grandes personnalités artistiques comme Sarah Bernhardt ou Marcel Proust, dont il est l’un des rares proches à pouvoir se rendre chez lui sans devoir se faire annoncer.

Compositeur, pianiste, chef d’orchestre, chanteur, mais aussi critique et essayiste, Reynaldo Hahn semble avoir eu mille vies.

Dans l’intimité de Reynaldo Hahn

Plus qu’une visite d’expo, le Musée de l’Opéra de Vichy vous plonge dans l’univers de Reynaldo Hahn, puisque son bureau (qui avait toujours la même configuration dans ses différents appartements) et son salon (il aimait recevoir) ont été reconstitués.
Son piano, son nécessaire à écrire et à fumer, ses correspondances, des photos, des partitions, des manuscrits sont là aussi, comme autant de témoignages émouvants sur cet homme à la vie passionnante.

Provenant des fonds de la famille de Reynaldo Hahn et de collections particulières, les objets présentés et la belle scénographie de cette exposition, nous donnent un peu l’impression d’avoir été conviés chez Reynaldo Hahn, au milieu de ses objets préférés.

Une expérience inédite très agréable, avec en fond sonore quelques une de ses compositions, échappées d’un ancien poste de radio, et un témoignage de Eva de Vengohechea, sa petite nièce.
Il y a même le carillon d’une horloge (un air composé par Reynaldo Hahn) qui ponctue la visite.

Reynaldo Hahn à Vichy

Il connaissait bien Vichy, où il s’est produit et où sa musique a été jouée très souvent.
Reynaldo Hahn appréciait tellement l’eau de Vichy qu’il s’en faisait envoyer au front pendant la Première Guerre Mondiale, et on retrouve la célèbre bouteille sur sa table. J’ai aussi aperçu dans son bureau un guide de Vichy et une boite de pastilles.

J’ai quitté, un peu à regret cette très belle exposition, heureuse d’avoir (re)découvert ce compositeur.

L’exposition au Musée de l’Opéra de Vichy est la première d’envergure à lui être dédiée.

L’exposition est présentée jusqu’au 16 décembre 2018, du mardi au dimanche de 14h à 18h sauf jours fériés.

Pour plus d’informations

Le site web du Musée de l’Opéra de Vichy
Sa page Facebook

Le site reynaldo-hahn.net, créé par des passionnés et la page Facebook de l’Association Reynaldo Hahn.

Visite au musée des Arts d’Afrique et d’Asie

Musée des Arts d'Afrique et d'Asie de Vichy
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Il ne vous reste que quelques jours pour visiter le Musée des Arts d’Afrique et d’Asie avant qu’il ne ferme pour l’hiver, le 31 octobre prochain.
Cette année encore, on peut y voir deux expositions, ainsi que le Culturoscope.

Musée des Arts d'Afrique et d'Asie de Vichy la suite…