[ concert ] Nabucco de Verdi à l’Opéra

Nabucco à l'Opéra de Vichy
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C’est une distribution internationale qui s’est produite ce dimanche sur la scène de l’Opéra de Vichy dans une version de concert de Nabucco de Verdi. La salle était comble pour cet événement et les spectateurs comblés d’avoir assisté à ce moment magique.

Après Lyon et Paris, c’était au tour de Vichy d’accueillir cette coproduction de l’Opéra de Lyon et du Théâtre des Champs-Élysées.

La version de concert permet de voir l’Orchestre (habituellement dans la fosse) et le Chœur de l’Opéra de Lyon. J’ai aimé le ballet des archets (du premier balcon, j’avais une belle vue sur les violons) et les chœurs qui tournaient d’un même mouvement leurs partitions.

L’occasion aussi de voir Daniele Rustioni qui les dirigeait. Car c’est un peu un spectacle dans le spectacle de voir ce jeune chef, impressionnant d’énergie, sauter et faire de grands gestes, comme habité par la musique. J’en ai parfois oublié complétement les sur-titres ! Mais qu’importe les paroles exactes, la musique et les voix nous emportent dans l’émotion et la magie est là. D’ailleurs, ce chef d’orchestre me faisait penser à un magicien avec sa baguette magique.

Bravo ! Bravo !

Et que dire des voix ? Je ne connais pas grand chose à l’Opéra, mais j’ai senti que j’assistais là à un spectacle exceptionnel. Et même si la distribution prévue a un peu changée, le spectacle était extraordinaire, pour moi qui découvre l’opéra. Autour de moi, les connaisseurs appréciaient également, et des « bravos » saluaient les prestations des artistes.

Anna Pirozzi, dans le rôle d’Abigaïlle m’a vraiment impressionnée. Tout comme le baryton Amartuvshin Enkhbat, qui a remplacé Leo Nucci dans le rôle de Nabucco. Autre changement, Riccardo Zanellato, remplacé par Alexander Vinogradov, très applaudi lui aussi. Antonio Poli et Enkelejda Shkosa complétaient cette distribution magnifique, ovationnée comme il se doit par la salle debout.

Je ne suis pas prête d’oublier ce spectacle, et je m’endormirai sans doute tout à l’heure avec en tête l’air le plus connu, « Va Pensiero », en pensant à ce moment où la salle s’est levée en attendant les premières notes de ce « deuxième hymne italien », respectant ainsi une tradition dont nous a parlé Martin Kubich dans son petit mot d’introduction avant le spectacle.

Quelle chance nous avons d’avoir à Vichy un si bel opéra et une telle programmation !
Et vivement le prochain spectacle !

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