Visiter un cimetière ? En voilà une drôle d’idée ! Ce n’est pas vraiment une promenade habituelle. Pourtant, arpenter les allées d’un cimetière n’a rien de morbide. Les tombes témoignent du passé et constituent un musée à ciel ouvert souvent méconnu. Chaque année, le Printemps des Cimetières est l’occasion de découvrir ce patrimoine funéraire avec des visites guidées. Pour cette 8e édition, nous avons suivi Aurélie Duchézeau, responsable des archives pour la ville, qui nous a raconté les destins ordinaires ou extraordinaires qui ont façonné l’histoire de Vichy.
Une autre histoire
Le cimetière de Vichy, autrefois situé au niveau des thermes de Calou a été déplacé aux Bartins en 1866. Il compte près de 1100 concessions sur une surface d’environ 13 hectares, ainsi que 2 carrés militaires avec 519 tombes de soldats.
Pendant près de deux heures, Aurélie nous a guidés entre les tombes les plus remarquables et sur les sépultures de célébrités, mais aussi d’inconnus dont la personnalité haute en couleur a laissé une trace dans l’histoire de la ville.
Nous avons vu entre autres, la tombe d’Armand PERRIN, une des plus belles du cimetière réalisée en marbre de Carrare, la chapelle funéraire de la famille GERMOT où repose l’un des joueurs de tennis les plus titrés de son époque, Maurice GERMOT. Nous avons aussi évoqué les destins hors du commun du reporter Albert LONDRES, de l’écrivain Valery LARBAUD, du graveur Paul DEVAUX, d’une pionnière de l’aviation, Madeleine CHARNOT et d’Henri PEQUET qui fut le premier a avoir officiellement transporté du courrier par avion.
Mystères et légendes
Connaissez-vous l’histoire de la Mère Ibrahim qui défraya la chronique dès son arrivée à Vichy en juin 1896 ? Malgré les recherches, on ne connait toujours pas la vraie identité de celle dont les funérailles furent grandioses et qui repose maintenant sous une simple dalle aux inscriptions incrustées de mousse.
Et ce corps embaumé qui repose dans la crypte POILPRE est-il vraiment celui d’une danseuse étoile, maîtresse de Ferdinand de Lesseps ? C’est en tout cas ce que dit la légende…
Les époques se mélangent et l’histoire défile, locale ou internationale. Si on trouve bien sûr beaucoup de familles de la région, le cimetière de Vichy est aussi la dernière demeure de nombreux étrangers. Certains se sont installés à Vichy à la fin de leur vie, alors que d’autres sont décédés pendant leur cure ; tous reposent à jamais dans la cité thermale.
Nous avons suivi « l’allée des Maires » pour nous rendre aux carrés militaires où s’est conclu cette visite très intéressante d’un lieu méconnu de Vichy.
Marbre, pierre de Volvic et métal
Si les monuments les plus impressionnants sont ornés de sculptures remarquables, de nombreuses tombes sont protégées par une structure métallique parfois très ouvragée, comme une petite maison de dentelle.
Je ne sais pas si c’est typique de la région mais je n’avais jamais vu ce genre de sépulture avant.
Cette visite des « incontournables » du cimetière de Vichy m’a donné envie de revenir à la rencontre d’autres personnages et au fil des saisons (il faut venir tôt le matin ou en fin de journée pour profiter de belles lumières).
Si vous souhaitez un renseignement ou si vous êtes perdu, n’hésitez pas à vous adresser au gardien à l’entrée. Il veille sur le lieu et connait bien ses allées.
Le guide du cimetière de Vichy proposé à l’accueil (et téléchargeable en PDF) donne des détails sur les tombes remarquables et les célébrités enterrées ici.
Assister à un spectacle à l’Opéra de Vichy est toujours un moment agréable. Mais imaginez qu’on vous donne la possibilité de suivre le processus de création et de rencontrer toutes les personnes qui œuvrent ensemble (parfois dans l’ombre) jusqu’au lever de rideau. Imaginez enfin être sur scène, sous les projecteurs et devant un vrai public. Cette aventure incroyable, les élèves de 5 établissements scolaires de la région la vivent depuis plusieurs mois dans le cadre du projet « Des Ailes et d’Opéra ».
Un projet ambitieux pour une création de A à Z
Initié par Vichy Culture en partenariat avec l’Éducation Nationale et l’AOVi, ce projet intitulé Des Ailes et d’Opéra se concrétisera le 14 mai 2023 par un spectacle à l’Opéra de Vichy, « Les 2 Léo, un tour de passe-passe ».
Une vraie création sur-mesure
Cet opéra jazz a été conçu spécialement pour ce projet : livret, musique, scénographie, costumes, mise en scène et décors. Des professionnels ont accompagné les enfants pendant des mois pour créer avec eux un spectacle unique, avec une histoire imaginée autour des thèmes qui leur parlent.
Le Lycée Albert Londres a également participé activement avec la construction des décors. 3 mois de travail pour 78 élèves et 9 professeurs de la filière bois menuiserie et agencement qui sont aussi venus assurer la pose à l’Opéra. Pour eux, c’était un projet particulier avec des exigences spécifiques pour la réalisation car un décor de théâtre doit être léger.
Certains élèves seront même présents pendant le spectacle pour l’animation et le déplacements des décors. Un rôle important car les transitions entre les scènes sont très rapides et les placements doivent être précis et se faire dans le noir.
Les élèves en Esthétique & Coiffure de l’École Fournier de Vichy ont répondu présent pour maquiller les petits artistes comme des pros avant la générale et la représentation de dimanche. Pour spectacle parfait dans les moindres détails !
Découvrir la culture et ses métiers
En pause pendant la crise sanitaire, les activités prévues avec les 5 établissements scolaires participants ont pu reprendre en janvier 2022. Des rencontres avec des artistes et des créateurs (scénographe, costumier, metteur en scène…) et les visites de l’Opéra de Vichy, du CNCS et du Musée de l’Opéra de Vichy ont permis aux élèves de découvrir les différents aspects du monde du spectacle vivant. Des ateliers chants et corporels ont complété cette première étape d’un projet ambitieux : la création de A à Z d’un opéra jazz.
Au cœur des répétitions
Depuis le début de l’année, les classes se retrouvent pour une journée de répétition par mois, dirigée par Guillaume Nozach, le metteur en scène et Raphaël Bancou, le compositeur.
Au côté des membres de l’association des Amis de l’Opéra de Vichy, partenaire du projet, je me suis glissée en coulisses et j’en ai profité pour faire des photos et quelques croquis.
Du CP à la 3e, des plus timides aux chanteurs-nés
Au total, ils seront plus d’une centaine sur scène, venus des écoles primaires Jean-Zay de Molles et Jacques Laurent de Vichy et des collèges Constantin Weyer de Cusset, Jules Ferry de Vichy et Jean-Baptiste Desfilhes de Bellenaves.
Du CP à la 3e, pas toujours simple pour Guillaume et Raphaël qui mènent les répétitions. Il faut aussi faire avec la motivation et la timidité de certains, alors que d’autres au contraire sont tout de suite à l’aise et volontaires pour quelques répliques en plus. Guillaume et Raphaël savent qu’une petite partie des enfants restera timide jusqu’au bout. Cela fait partie du jeu pour un projet collectif qui engage des classes entières, et pas seulement de petits artistes en herbe qui pratiquent déjà le chant ou la danse. Ils leur rappellent régulièrement l’importance de jouer le jeu aussi pour les copains.
Dans l’ensemble, au fil des mois et des répétitions, le projet devient de plus en plus concret et les enfants s’investissent de plus en plus. Et puis, participer avec les copains, c’est motivant. Ces journées sont très intenses. Il faut répéter les chansons et les chorégraphies, apprendre où et comment se placer les uns par rapport aux autres, comment entrer et sortir de scène, toujours en respectant le rythme de la musique et les consignes de mise en scène.
Recommencer, encourager avec patience et bonne humeur et garder l’attention des jeunes jusqu’au bout est un exercice difficile que Guillaume et Raphaël maîtrisent parfaitement.
Petit à petit, les enfants acquièrent de nouvelles connaissances comme les mots du théâtre (Savez-vous où se trouve le côté cour ? Eux oui !) et des habitudes (ils doivent savoir à quel groupe ils appartiennent car les classes seront mélangées). Ils apprennent comment se placer, comment entrer et sortir de scène au bon moment et en rythme.
Pendant les premiers mois de répétitions, à l’Opéra au au Centre Culturel, les solistes ne sont pas encore présents et ce sont les enseignants qui prennent parfois leur place pour travailler certaines scènes. J’ai pu échanger avec certains d’entre eux et c’est une aventure formidable pour leurs élèves. Ils les voient évoluer au cours des mois, les découvrent dans un environnement différent de l’école. Ils prennent des photos et des vidéos pour garder des souvenirs et guident au mieux les plus petits depuis les coulisses.
En mai, pour la dernière ligne droite, tous les élèves sont enfin réunis sur la scène de l’Opéra, au milieu des décors réalisés par la section menuiserie du Lycée technologique Albert Londres. Les solistes et un petit orchestre de jazz les ont rejoints. Et ça change tout d’être accompagné par de vrais musiciens et des chanteurs professionnels ! Encore quelques réglages du son et des lumières et tout sera prêt pour la générale…
Un casting professionnel pour tous les acteurs du projet
Si le but de ce projet est d’amener les jeunes vers l’opéra et ses métiers, le résultat sera bel et bien un opéra jazz, fruit du travail de toute une équipe de professionnels. Librettiste, compositeur, scénographe, metteur en scène et artistes lyriques ont été choisis pour créer de toutes pièces ce spectacle.
Pour Morgan L’Hostis, Axel Sassus Bourda, Marion Préïté et Loaï Rahman qui incarnent les personnages de cette histoire, les répétitions ont vraiment commencé en mars et ils ont rencontré leurs petits partenaires pour la première fois fin avril.
Ces artistes professionnels ont un vrai challenge vocal à relever dans Les 2 Léo, en particulier Morgan et Axel qui jouent Léonie et Léonard (qui se retrouvent dans la peau de l’autre). Des rôles exigeants pour une histoire qui leur offre aussi de beaux duos plein d’émotion. Ce projet pédagogique est nouveau pour eux. Être concentrer sur son rôle tout en répondant aux interrogations des enfants n’est pas toujours simple. Pour les scolaires, ils sont une référence, un guide pour le rythme et la gestuelle. Un rôle supplémentaire qu’ils assurent avec bienveillance et gentillesse tout au long des répétitions.
Sur le plateau, il règne une ambiance vraiment agréable et tous restent très disponibles pendant les pauses pour échanger quelques mots ou poser pour une photo.
De l’école à l’opéra
Des premiers pas un peu timides sur la scène de l’Opéra de Vichy en janvier à la répétition du final avec les solistes et l’orchestre quelques jours avant le lever de rideau, l’évolution est incroyable. La joie fait pétiller les yeux et les sourires ne trompent pas : le pari est réussi !
La générale a eu lieu vendredi après-midi devant un public de scolaires. Il devait y avoir du trac dans les loges un peu avant 14h, mais tous ont assuré leur rôle avec une belle énergie. Un grand bravo à tous les artistes et à tous ceux qui ont permis à ce projet de voir le jour.
Ne manquez surtout pas la représentation des 2 Léo. Un spectacle à voir en famille le dimanche 14 mai à 15h.
Les 2 Léo, un tour de passe-passe
L’histoire
Léonard et Léonie sont dans la même classe. Ils se détestent depuis que le papa de Léonard est parti avec la maman de Léonie. Léonard a décidé que Léonie allait en baver, et il ne cesse de demander à ses potes de l’aider à faire subir à la jeune fille toutes sortes d’humiliations. Mais le jour de la photo de classe, alors qu’ils sont placés côte-à-côte et qu’ils se disputent, le flash de l’appareil photo les projette dans le corps l’un de l’autre. Maintenant c’est Léonard (dans le corps de Léonie) qui se fait violenter par ses meilleurs potes. Et Léonie (dans le corps de Léonard) qui mène le jeu.
Par téléphone au 04 70 30 50 30 du mardi au samedi de 9h à 12h
A la billetterie – 15, rue Maréchal Foch à Vichy – Du mardi au vendredi de 13h à 18h et le samedi de 9h à 12h.
Distribution
Une centaine d’élèves sur scène, des écoles primaires de Molles, Jacques Laurent à Vichy et les collégiens de Constantin Weyer de Cusset, Jules Ferry de Vichy et Jean-Baptiste Desfilhes de Bellenaves.
Morgan L’Hostis : Léonie Axel Sassus Bourda : Léonard Marion Préïté : Madame Lenoir, Madame Tessier, Rosa Loaï Rahman : Valentin, Monsieur Tessier
Un orchestre composé de 8 de musiciens de la région (Clermont-Ferrand / Vichy…)
Équipe artistique
Raphaël Bancou : musique Nicolas Engel : livret Guillaume Nozach : mise en scène Casilda Desazars : scénographie, créatrice costumes Marie Ducatez : lumières Marie-Hélène Dubois-Forges et Clarisse Triniac : cheffes de chœur
Découvrir le magnifique écrin art nouveau de l’Opéra de Vichy de manière ludique, voilà le pari (réussi) de la visite scénarisée « Fausse note » et de l’Escape Game « Le Maître chanteur ». Deux visites très sympas à partager en famille.
« Fausse note », la visite de l’Opéra de Vichy en audio augmentée
Cette expérience immersive vous fait vivre les dernières heures avant la représentation de « Salomé », dirigée par son compositeur Richard Strauss à Vichy le 4 septembre 1935.
Dans le casque, les sons en 3D vous plongent dans l’effervescence des derniers réglages avant le lever de rideau. Vous êtes journaliste pour le Bourbonnais Républicain et en compagnie de l’attachée de presse, vous allez croiser de nombreux personnages et découvrir les métiers de la scène, les anecdotes et superstitions du monde du spectacle, et même rencontrer le compositeur Richard Strauss en personne !
Mais tout ne semble pas se passer comme prévu… Jalousies et rancœurs vont-elles compromettre la représentation ? Le suspens grandit au fil du parcours qui nous conduit de point audio en point audio jusqu’au second balcon. Une belle occasion d’admirer la salle sous différents angles. On se laisse guider par les voix, tout se déclenche automatiquement quand on approche des panneaux. Cela permet aussi de suivre la visite à son rythme, on peut faire une pause entre deux étapes, au son d’une petite musique qui vous accompagnera sans doute encore un peu après la visite.
Mais alors, qui veut saboter la représentation ? Et pourquoi ? Les principaux suspects sont au nombre de trois et vous devrez choisir à la fin qui est le coupable. Saurez-vous le démasquer ?
Sauvez la saison de l’Opéra de Vichy avec l’Escape Game « Le Maître chanteur »
Les groupes de 2 à 7 personnes peuvent se lancer dans une mission délicate : sauver l’Opéra de Vichy.
L’heure est grave ! Alors que tout était prêt, la prochaine saison est menacée ! Seule solution : retrouver un panneau peint par Louis Contessa pour le décor d’Aïda et qui y serait caché depuis plus de 120 ans.
Votre équipe n’aura qu’une heure pour résoudre des énigmes, casser des codes et trouver des indices pour progresser jusqu’à la solution finale. Vous aurez pour vous aider un sac digne de Mary Poppins contenant des objets qui vous seront très utiles, et même toutes les clés de l’Opéra !
Une tablette vous guidera et vous donnera les énigmes au fur et à mesure. Elle vous préviendra aussi quand le temps filera trop vite et pourra vous donner des indices si vous êtes bloqués. N’étant pas habitués des Escape Games, nous avons apprécié ces petits coups de pouces pour avancer. C’est une bonne idée qui permet aux joueurs de tous les niveaux de profiter pleinement de l’expérience.
On se prend vite au jeu et la pression monte au fur et à mesure que le temps passe. Si vous croisez des personnes qui semblent chercher nerveusement sous les fauteuils ou qui scrutent le plafond d’une drôle de manière, pas d’inquiétude, ils essaient juste de sauver l’Opéra de Vichy !
A la fin de la partie, toujours sur la tablette, un petit résumé des éléments importants de l’histoire de l’Opéra permet de se rappeler de tout ce qu’on a vu (et appris) dans la frénésie du jeu et d’admirer encore un peu la salle.
Prêts à tenter l’aventure ?
Avec « Fausse Note » et « Le Maître chanteur », ce sont deux manières vraiment originales de visiter ce lieu que j’aime tant ! Que vous connaissiez l’endroit par cœur ou que vous veniez pour la première fois, vous passerez un très bon moment, entre jeu et culture.
Ce week-end, dans le cadre de l’édition « Rendez-vous aux jardins » 2022 et pour la journée mondiale de l’environnement, de nombreuses animations étaient proposées dans les parcs et jardins. Samedi, c’était l’occasion pour le rucher pédagogique de Vichy d’ouvrir ses portes au public.
Des panneaux illustrés donnaient des explications sur l’apiculture et une ruche vide permettait de découvrir facilement le lieu de vie des abeilles et la manière de récolter le miel. Benoît du Reau et les élèves de l’atelier d’apiculture étaient là pour donner des explications et répondre aux questions des visiteurs.
Les petits curieux ont même pu observer de près, à travers une vitre, un cadre de ruche en pleine activité. Les plus chanceux ont même eu le privilège de voir la reine !
Pour les plus grands, deux visites des ruches ont été organisées dans l’après-midi, par petits groupes équipés de tenues d’apiculteur. Pour plusieurs d’entre eux, c’était un rêve qui se réalisait car il est rarement possible de s’approcher d’une ruche pour le grand public.
Benoît du Reau a pu partagé sa passion pour les abeilles avec un public curieux et intéressé et il a répondu à de nombreuses questions tout au long de la journée.
Les portes ouvertes du rucher pédagogique de Vichy se déroulent chaque année début juin, ne ratez pas la prochaine édition !
Vous les avez peut-être aperçues en vous promenant dans le Parc Napoléon III. Installées entre l’Avenue Walter Stucki et le bassin, juste devant l’ancienne serre, trois ruches constituent le rucher pédagogique de Vichy. Les butineuses profitent des fleurs des parcs et une partie du miel récolté est offert aux jeunes mariés de Vichy sous le joli nom de « Lune de miel ».
Le monde fascinant des abeilles
Dans le rucher pédagogique de Vichy, Benoit du Reau anime chaque année de septembre à juillet un atelier pour ceux qui souhaitent avoir une ruche.
Benoit partage avec une dizaine d’élèves sa passion pour l’Apis mellifera et ses conseils d’apiculteur amateur et passionné. Chaque mois pendant deux heures, il aborde différents thèmes tels que le cycle biologique de l’abeille, les castes, l’entretien d’une ruche, les maladies et les prédateurs, bref, tout ce qu’il faut savoir pour se lancer dans l’aventure.
Il y a beaucoup de théorie à connaître avant de rendre visite au rucher. Même si nous avions passé nos tenues, appris comment allumer un enfumoir et si nous avions pesé les ruches pendant l’hiver, nous n’avions pas encore pu regarder à l’intérieur. Après des mois à suivre attentivement les cours, nous étions tous très impatients de découvrir « en vrai » ces petits royaumes bourdonnants.
Visite au rucher
Équipés comme il se doit, nous avons enfin retiré le toit des ruches pour voir de près leurs petites occupantes. A tour de rôle, nous avons manipulé les cadres et observé le couvain, le miel, les abeilles et les faux bourdons. Magie de la nature, la théorie devenait réalité devant nos yeux émerveillés.
Trouver la reine
Quelques jours plus tôt,Benoit avait récupéré un essaim dans un arbre du Quartier de France. C’est souvent très impressionnant pour le voisinage, mais si vous en voyez un, pas de panique, les abeilles ne vous piqueront pas, elles cherchent juste un endroit pour s’installer. L’essaim était dans une ruchette et nous avons pu voir comment transférer la colonie dans une nouvelle ruche toute propre.
La mission était aussi de trouver la reine et de la marquer avec un petit point de peinture de couleur (les couleurs correspondent aux années de naissance des reines selon une codification internationale). Une fois marquée, on repère plus facilement la reine lors des visites de la ruche et avec la couleur, on connait son âge (une reine vit entre 3 et 5 ans).
Cette « chasse à la reine » n’était pas si simple pour nos yeux d’apiculteurs débutants (Benoit l’a repéré tout de suite !) et elle a joué à cache-cache avec nous avant de finalement rentrer dans la boite à piston qui permet d’apposer le petit point de couleur sur son dos. Immédiatement, les abeilles se sont regroupées sur la boite, preuve du lien qui unit la reine et la ruche.
Autour de nous, les abeilles volaient et bourdonnaient sans agressivité. Nous étions pourtant nombreux autour de leur maison à les observer ainsi de près. Bien protégés dans nos tenues, nous étions surtout très heureux d’être là.
Portes ouvertes au rucher pédagogique
Vous avez envie de découvrir le mode merveilleux des abeilles ? Le rucher pédagogique de Vichy ouvre ses portes une fois par an à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement. Cette journée aura lieu le samedi 4 juin 2022, de 10h à 18h.
Benoit et les élèves de l’atelier d’apiculture seront là pour vous parler des abeilles et répondre à vos questions. Animations, dégustation, vente de miel et tombola seront au programme de cette belle journée. On vous attend nombreux !
Il était peut-être l’un des héros de votre enfance, ou celui de vos parents. Rahan, célèbre personnage de BD est exposé dans les galeries du Centre Culturel de Vichy jusqu’au 6 février 2022.
Des planches et des squelettes
Dans les albums racontant ses aventures, Rahan côtoyait les dinosaures. Ces grosses bêtes sont également présentes dans les galeries du Centre Culturel avec plusieurs squelettes, dont un imposant mammouth. C’est une bonne idée pour mettre en scène les planches exposées. Même s’il est vraiment intéressant de pouvoir admirer les dessins originaux d’André Chéret, on se prend vite au jeu de chercher les animaux dans les aventures de l’homme au coutelas.
J’avoue ne pas bien connaitre Rahan mais j’ai beaucoup aimé découvrir quelques extraits de ses histoires au fil des planches et surtout pouvoir détailler ces superbes dessins à l’encre de chine ou en couleurs pour les couvertures.
Le public est varié et les plus jeunes pourront aussi regarder un dessin animé et profiter des ateliers permanents de dessins et coloriages.
Plus d’infos
Exposition jusqu’au 6 février 2022 dans les Galeries du Centre Culturel de Vichy.
Ouvert les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18h. Pendant les vacances scolaires du mardi au dimanche de 14h à 18h.
Le Parc des Sources a accueilli plus d’une centaine de voitures de la marque MG à l’occasion des MG Days 2021. Ces passionnés venus de toute la France, mais aussi de Belgique, de Suisse, du Luxembourg ou d’Angleterre ont découvert la ville et la région et fêté les 40 ans du MG Club de France.
Dès le jeudi, c’était l’effervescence dans le Parc des Sources avec les premières voitures arrivées en ville. Un joyeux bazar pour que chacun trouve sa place et se gare, mais toujours dans la bonne humeur.
J’ai rarement vu autant de belles mécaniques dans le parc, même si Vichy reste une étape incontournable de nombreux rendez-vous d’automobiles anciennes.
Le soleil faisait briller les carrosseries devant le Palais des Congrès et j’en ai profité pour faire quelques photos.
Pendant 3 jours, de nombreuses activités attendaient les participants, avec notamment des visites guidées de Vichy et des rallyes touristiques dans la région.
Le dimanche matin, elles ont défilé en ville avant de se réunir une dernière fois dans le Parc des Sources sous le regard admiratif des promeneurs et l’objectif des photographes amateurs.
J’ai eu la chance de faire un petit tour dans la MG Série C de 1969 de Marc et Cécile et je ne suis pas prête d’oublier ce moment privilégié. Un grand merci à eux d’avoir partagé un peu de leur passion !
La saison estivale de l’Opéra de Vichy nous réserve toujours des surprises avec des déambulations dans le Parc des Sources ou au bord de l’Allier. Pour le dernier spectacle en plein air de l’été, les spectateurs, installés dans des canoës, ont remonté l’Allier pour retrouver les musiciens de la « fanfare buissonnière » La Chips sur des plages forcément musicales.
Nous avions rendez-vous au Club d’Aviron où une dizaine de canoës nous attendaient et nous nous sommes installés pendant que les musiciens de La Chips commençaient à jouer. Il était bien sûr possible de les écouter depuis la terre ferme pour ceux qui n’avaient pas le pied marin.
Martin Kubich, le directeur de l’Opéra menait notre petit groupe au fil de l’eau. C’est un coin de l’Allier que je ne connaissais pas, et en quelques coups de pagaie, j’ai totalement oublié que j’étais à Vichy en train d’assister à un spectacle.
Un peu plus loin, nous avons entendu de la musique. La fanfare était là pour une nouvelle pause musicale. Les embarcations se sont tournées vers la berge pour quelques morceaux joyeux. On était bien !
Les musiciens sont repartis et nous avons repris le fil de l’eau, « jusqu’à la pleine mer » nous a dit Martin. Nous n’avons heureusement pas ramé aussi loin et avons fait une dernière escale sur une petite plage où les musiciens nous attendaient les pieds dans l’eau.
J’imagine la surprise des baigneurs qui étaient tranquillement installés au soleil et qui ont vu arriver la fanfare, puis tous ces canoës ! Ils ont apprécié le spectacle autant que nous avant de retrouver le calme de leur plage.
Il était déjà l’heure de rentrer, tranquillement, aidé par le courant, jusqu’à notre point de départ. Nous avons retrouvé la terre ferme et La Chips, toujours en musique !
Les quatre musiciens se sont installés dans des canoës, le temps d’une photo et de quelques notes de musiques bien sûr !
Merci à Bellerive Kayak, qui nous ont aidés à nous installer dans les canoës et prodigué quelques conseils bien utiles. Vous pouvez les retrouver sur leur page Facebook.
Cette année, Vichy Destinations propose des excursions pour partir à la découverte de la région, pendant quelques heures ou plus selon les thèmes. Avec « L’Histoire énigmatique de la Montagne bourbonnaise », j’ai visité des lieux de légendes dont j’avais entendu parler et que je rêvais de voir depuis quelques temps.
Notre guide Jean-Charles nous a prévenus. Derrière chaque colline, chaque source, chaque arbre de la montagne bourbonnaise se cache peut-être un être de légende qui nous observe. Prêts à s’y aventurer malgré tout ? Notre petit groupe (nous étions 5 participants) n’a pas hésité bien longtemps avant de monter dans le minibus de Vichy Destinations. Direction Ferrières-sur-Sichon où les fées nous attendaient dans leur grotte.
Moment magique dans la Grotte des fées
La première étape de cette journée mystérieuse est la Grotte des fées, dont j’avais entendu parlé et que nous avions projeté de visiter cet été. Elle se trouve au Hameau de Forest, à environ 2 km de Ferrières-sur-Sichon. Une porte métallique en ferme l’entrée et il faut d’abord prendre la clé à la Maison de la Vallée du Sichon. Cette clé passe ensuite entre les mains des visiteurs qui se croisent sur le petit chemin qui mène à la grotte et le dernier la ramène ensuite à la Maison de la Vallée du Sichon.
Si on peut donc facilement la visiter seul, un guide vous racontera les légendes et les histoires autour du lieu. En suivant le sentier qui descend vers la grotte, vous prendrez le temps d’observer les plantes et les animaux, guettant peut-être les signes envoyés par les fées qui vous attendent et vous observent. Dans les pas de Jean-Charles, nous nous sommes doucement imprégnés de l’ambiance et de la nature autour de la grotte. Il nous a indiqué un petit rituel pour pouvoir y entrer sans froisser les fées : un végétal dans la main droite, un minéral clair dans la gauche, un passage vers la cascade pour se recueillir un instant et capter l’énergie positive. Détendus et impatients de découvrir l’intérieur, nous avons mis nos lampes frontales et poussé la porte de fer.
La grotte est étroite et mesure 44 mètres de profondeur, mais seuls les 30 premiers mètres sont accessibles sans équipements de spéléo. En plus des fées, elle abrite des chauves-souris et est donc fermée au public de décembre à février pour ne pas déranger leur hibernation. Nous n’avons pas eu la chance de voir ces demoiselles de la nuit. Elles ont dû se cacher en entendant notre groupe arriver, mais si vous ne faites pas de bruit vous pourrez facilement les observer. Elles ne sont pas plus grandes que le pouce et s’agrippent aux parois.
Les concrétions à l’intérieur de la grotte font apparaitre des formes étranges qui évoquent les personnages des légendes du lieu. A l’entrée, une femme allongée s’y est caché pour échapper à un faune, un peu plus loin, un chameau rappelle l’histoire d’une princesse venue d’Orient, et tout au fond on y devine la silhouette pétrifiée du géant puni par les fées pour avoir tenté de détruire leur refuge.
Même si on connait ces légendes, écouter Jean-Charles nous les conter à la lueur des lampes, et même dans le noir complet avec les bruits de l’eau tout autour, était vraiment un moment magique et c’est à regret que nous sommes ressortis. Sans doute un sortilège des fées…
Le musée de Glozel garde ses mystères
Nous avons ensuite visité le petit Musée de Glozel, aménagé dans une pièce de la maison de Claude Fradin qui a découvert les premières poteries, avec son petit-fils Émile, en 1924 dans un champ à proximité.
Les objets recueillis sont rassemblés dans des vitrines et une vidéo raconte cette incroyable histoire qui a défrayé la chronique au point d’être surnommée « l’affaire Dreyfus de l’archéologie ».
La quantité d’objets trouvés (poterie, pierres taillées, ossements, tablettes de céramiques,…), leurs factures très différentes, les inscriptions qui n’ont pas pu être déchiffrées et les datations effectuées, tous ces éléments ont provoqués de vifs débats dans la communauté scientifique, et Émile Fradin, accusé d’être un faussaire a finalement obtenu un non-lieu et a été blanchi de l’accusation d’escroquerie.
Les photos étant interdites, Glozel gardera son mystère pour les lecteurs de ce blog.
Si vous passez dans le coin, allez faire un tour dans ce petit musée pour voir de vos propres yeux ces milliers d’objets et vous faire votre opinion sur cette affaire.
« Glozéliens » ou « anti-glozéliens » ? Difficile de trancher et la question se posait toujours dans le minibus qui nous emmenait au château de Montgilbert.
Le château de Montgilbert
Les ruines du château de Montgilbert, bâti vers 1250 sont vraiment imposantes et laissent imaginer l’importance du lieu à l’époque. Malheureusement, il ne reste que des ruines. Au milieu des herbes hautes, nous avons fait le tour de ce lieu de légende où rode encore le diable rouge les soirs de pleine lune.
Heureusement, nous avons seulement croisé les bénévoles de l’association REMPART qui travaillent pour sa sauvegarde et consolident les murs qui restent.
Nous avons regagné Vichy en fin d’après-midi, très heureux de notre excursion. Jean-Charles a été attentif à chacun d’entre nous tout au long des visites et il a su distiller le mystère avec ses histoires légendaires.
Ce nouveau format de visite permet de sortir de la cité thermale et de découvrir la région, même pour ceux qui n’ont pas de voiture. C’est très agréable de se laisser guider pendant quelques heures et tout est très bien organisé. Et si vous n’êtes pas amateur de mystère, d’autres thèmes vous intéresseront sans doute. Pour en savoir plus sur les excursions, consultez le site de Vichy Destinations.
Je vous ai déjà parlé des Accros du Peignoir quelques fois. Il faut dire que les stations thermales réunies sous l’intitulé « La Route des Villes d’Eaux du Massif Central » ont une communication dynamique et pleine d’humour.
Vidéos, carnet de voyage, résidence d’artiste et événements divers, ils vous invitent régulièrement à adopter la « peignoir attitude ».
Si l’année 2020 a été difficile pour le thermalisme et que les circonstances sanitaires empêchent encore les villes thermales d’accueillir les curistes, les Accros du Peignoir pensent déjà à l’avenir.
C’est ce que j’ai fait la semaine dernière. J’ai rencontré Stéphane Huin à Royat. Nous avons faits quelques photos en peignoir (avec les masques mais dans la bonne humeur) et il m’a remis des cadeaux aux couleurs des Accros du Peignoir. Tote bag, thermos, badge, boule anti-stress et plein d’autres goodies : me voilà parée pour de nouvelles aventures thermales !
Je vous parlerai donc régulièrement peignoir et thermalisme à Vichy et dans d’autres villes dans la région.