Avec sa nouvelle exposition « La Marionnette, instrument pour la scène », le Musée National du Costume et de la Scène nous offre un panorama de la scène marionnettique des années 1920 à nos jours. Loin du traditionnel castelet et de Guignol, la marionnette prend ici des formes diverses, évoluant dans des univers propres à chaque compagnie où la seule limite semble être l’imagination des créateurs.
ATTENTION. Si vous n’avez pas vu l’expo et souhaitez garder la surprise pour votre prochaine visite cet article comporte de nombreuses photos.
Quand on pense « marionnette », la première image qui nous vient est sans doute un castelet avec les marionnettes à gaine de Guignol. Peut-être aussi les marionnettes à fils et leurs personnages joliment costumés… La marionnette contemporaine casse tous les codes et multiplie les techniques et les matières pour raconter des histoires d’une manière nouvelle, parfois légère et poétique, parfois beaucoup plus sombre.
Des formes et matières les plus simple aux marionnettes hyperréalistes à taille humaine, l’exposition décline les univers et les spectacles.
Possibilités infinies
Avant même de monter l’escalier qui conduit à l’exposition, le ton est donné : il faut s’attendre à tout !
L’atelier du marionnettiste, les carnets de l’auteur ou les notes du metteur en scène, c’est là que naît la marionnette. De l’imagination sans limite, des inspirations variées et des esthétiques sans cesse renouvelées proposées par les compagnies depuis des décennies. Entrez dans le monde (ou plutôt les mondes) de la marionnette contemporaine…
Matières et formes marionnettiques
A partir des idées du créateur, la marionnette prend forme. Tout est prétexte à donner vie à l’histoire à raconter. Quand la matière reste à l’état brut et que formes sont minimalistes, c’est l’action du manipulateur qui va les transformer et leur insuffler la vie. Un peu plus loin, les arts plastiques et les arts de la scène se mélangent, s’écartent des formes figuratives et jouent avec la géométrie et l’abstraction. Les compagnies n’hésitent pas à emprunter les procédés narratifs du cinéma et de la BD avec les ombres, les théâtres de papier ou les projections vidéos.
Le marionnettiste et son instrument
Toutes ces formes diverses sont autant de manières d’utiliser l’instrument-marionnette. Car contrairement au théâtre où les acteurs interprètent un personnage, on est ici dans un dispositif singulier de jeu par objet interposé. Comme le musicien, le manipulateur doit apprendre à maîtriser son instrument et c’est un travail permanent pour conserver sa virtuosité.
Les différentes formes marionnettiques posent aussi la question de la place du marionnettiste. Est-il caché comme dans les castelets des origines, vêtu de noir derrière sa marionnette, faisant corps avec elle dans des formes hybrides ? Là encore, tout est possible.
Mécaniques oniriques
Les spectacles contemporains de marionnettes mettent aussi en scènes des figures mécaniques construites en mélangeant le métal et des matière plus naturelles, donnant vies à des créatures hybrides et oniriques, parfois inquiétantes.
Grandeur nature
Votre passage dans dernière salle vous fera peut-être frissonner en voyant les regards de dizaines de marionnettes grandeur nature et hyper réalistes fixer sur vous. Pour une fois, on a pas très envie qu’elles s’animent. Mais sans leur manipulateur, elles ne sont que des objets, que des instruments pour la scène…
Plus d’informations
Exposition La Marionnette, instrument pour la scène jusqu’au 5 novembre 2023 au CNCS de Moulins.
Assister à un spectacle à l’Opéra de Vichy est toujours un moment agréable. Mais imaginez qu’on vous donne la possibilité de suivre le processus de création et de rencontrer toutes les personnes qui œuvrent ensemble (parfois dans l’ombre) jusqu’au lever de rideau. Imaginez enfin être sur scène, sous les projecteurs et devant un vrai public. Cette aventure incroyable, les élèves de 5 établissements scolaires de la région la vivent depuis plusieurs mois dans le cadre du projet « Des Ailes et d’Opéra ».
Un projet ambitieux pour une création de A à Z
Initié par Vichy Culture en partenariat avec l’Éducation Nationale et l’AOVi, ce projet intitulé Des Ailes et d’Opéra se concrétisera le 14 mai 2023 par un spectacle à l’Opéra de Vichy, « Les 2 Léo, un tour de passe-passe ».
Une vraie création sur-mesure
Cet opéra jazz a été conçu spécialement pour ce projet : livret, musique, scénographie, costumes, mise en scène et décors. Des professionnels ont accompagné les enfants pendant des mois pour créer avec eux un spectacle unique, avec une histoire imaginée autour des thèmes qui leur parlent.
Le Lycée Albert Londres a également participé activement avec la construction des décors. 3 mois de travail pour 78 élèves et 9 professeurs de la filière bois menuiserie et agencement qui sont aussi venus assurer la pose à l’Opéra. Pour eux, c’était un projet particulier avec des exigences spécifiques pour la réalisation car un décor de théâtre doit être léger.
Certains élèves seront même présents pendant le spectacle pour l’animation et le déplacements des décors. Un rôle important car les transitions entre les scènes sont très rapides et les placements doivent être précis et se faire dans le noir.
Les élèves en Esthétique & Coiffure de l’École Fournier de Vichy ont répondu présent pour maquiller les petits artistes comme des pros avant la générale et la représentation de dimanche. Pour spectacle parfait dans les moindres détails !
Découvrir la culture et ses métiers
En pause pendant la crise sanitaire, les activités prévues avec les 5 établissements scolaires participants ont pu reprendre en janvier 2022. Des rencontres avec des artistes et des créateurs (scénographe, costumier, metteur en scène…) et les visites de l’Opéra de Vichy, du CNCS et du Musée de l’Opéra de Vichy ont permis aux élèves de découvrir les différents aspects du monde du spectacle vivant. Des ateliers chants et corporels ont complété cette première étape d’un projet ambitieux : la création de A à Z d’un opéra jazz.
Au cœur des répétitions
Depuis le début de l’année, les classes se retrouvent pour une journée de répétition par mois, dirigée par Guillaume Nozach, le metteur en scène et Raphaël Bancou, le compositeur.
Au côté des membres de l’association des Amis de l’Opéra de Vichy, partenaire du projet, je me suis glissée en coulisses et j’en ai profité pour faire des photos et quelques croquis.
Du CP à la 3e, des plus timides aux chanteurs-nés
Au total, ils seront plus d’une centaine sur scène, venus des écoles primaires Jean-Zay de Molles et Jacques Laurent de Vichy et des collèges Constantin Weyer de Cusset, Jules Ferry de Vichy et Jean-Baptiste Desfilhes de Bellenaves.
Du CP à la 3e, pas toujours simple pour Guillaume et Raphaël qui mènent les répétitions. Il faut aussi faire avec la motivation et la timidité de certains, alors que d’autres au contraire sont tout de suite à l’aise et volontaires pour quelques répliques en plus. Guillaume et Raphaël savent qu’une petite partie des enfants restera timide jusqu’au bout. Cela fait partie du jeu pour un projet collectif qui engage des classes entières, et pas seulement de petits artistes en herbe qui pratiquent déjà le chant ou la danse. Ils leur rappellent régulièrement l’importance de jouer le jeu aussi pour les copains.
Dans l’ensemble, au fil des mois et des répétitions, le projet devient de plus en plus concret et les enfants s’investissent de plus en plus. Et puis, participer avec les copains, c’est motivant. Ces journées sont très intenses. Il faut répéter les chansons et les chorégraphies, apprendre où et comment se placer les uns par rapport aux autres, comment entrer et sortir de scène, toujours en respectant le rythme de la musique et les consignes de mise en scène.
Recommencer, encourager avec patience et bonne humeur et garder l’attention des jeunes jusqu’au bout est un exercice difficile que Guillaume et Raphaël maîtrisent parfaitement.
Petit à petit, les enfants acquièrent de nouvelles connaissances comme les mots du théâtre (Savez-vous où se trouve le côté cour ? Eux oui !) et des habitudes (ils doivent savoir à quel groupe ils appartiennent car les classes seront mélangées). Ils apprennent comment se placer, comment entrer et sortir de scène au bon moment et en rythme.
Pendant les premiers mois de répétitions, à l’Opéra au au Centre Culturel, les solistes ne sont pas encore présents et ce sont les enseignants qui prennent parfois leur place pour travailler certaines scènes. J’ai pu échanger avec certains d’entre eux et c’est une aventure formidable pour leurs élèves. Ils les voient évoluer au cours des mois, les découvrent dans un environnement différent de l’école. Ils prennent des photos et des vidéos pour garder des souvenirs et guident au mieux les plus petits depuis les coulisses.
En mai, pour la dernière ligne droite, tous les élèves sont enfin réunis sur la scène de l’Opéra, au milieu des décors réalisés par la section menuiserie du Lycée technologique Albert Londres. Les solistes et un petit orchestre de jazz les ont rejoints. Et ça change tout d’être accompagné par de vrais musiciens et des chanteurs professionnels ! Encore quelques réglages du son et des lumières et tout sera prêt pour la générale…
Un casting professionnel pour tous les acteurs du projet
Si le but de ce projet est d’amener les jeunes vers l’opéra et ses métiers, le résultat sera bel et bien un opéra jazz, fruit du travail de toute une équipe de professionnels. Librettiste, compositeur, scénographe, metteur en scène et artistes lyriques ont été choisis pour créer de toutes pièces ce spectacle.
Pour Morgan L’Hostis, Axel Sassus Bourda, Marion Préïté et Loaï Rahman qui incarnent les personnages de cette histoire, les répétitions ont vraiment commencé en mars et ils ont rencontré leurs petits partenaires pour la première fois fin avril.
Ces artistes professionnels ont un vrai challenge vocal à relever dans Les 2 Léo, en particulier Morgan et Axel qui jouent Léonie et Léonard (qui se retrouvent dans la peau de l’autre). Des rôles exigeants pour une histoire qui leur offre aussi de beaux duos plein d’émotion. Ce projet pédagogique est nouveau pour eux. Être concentrer sur son rôle tout en répondant aux interrogations des enfants n’est pas toujours simple. Pour les scolaires, ils sont une référence, un guide pour le rythme et la gestuelle. Un rôle supplémentaire qu’ils assurent avec bienveillance et gentillesse tout au long des répétitions.
Sur le plateau, il règne une ambiance vraiment agréable et tous restent très disponibles pendant les pauses pour échanger quelques mots ou poser pour une photo.
De l’école à l’opéra
Des premiers pas un peu timides sur la scène de l’Opéra de Vichy en janvier à la répétition du final avec les solistes et l’orchestre quelques jours avant le lever de rideau, l’évolution est incroyable. La joie fait pétiller les yeux et les sourires ne trompent pas : le pari est réussi !
La générale a eu lieu vendredi après-midi devant un public de scolaires. Il devait y avoir du trac dans les loges un peu avant 14h, mais tous ont assuré leur rôle avec une belle énergie. Un grand bravo à tous les artistes et à tous ceux qui ont permis à ce projet de voir le jour.
Ne manquez surtout pas la représentation des 2 Léo. Un spectacle à voir en famille le dimanche 14 mai à 15h.
Les 2 Léo, un tour de passe-passe
L’histoire
Léonard et Léonie sont dans la même classe. Ils se détestent depuis que le papa de Léonard est parti avec la maman de Léonie. Léonard a décidé que Léonie allait en baver, et il ne cesse de demander à ses potes de l’aider à faire subir à la jeune fille toutes sortes d’humiliations. Mais le jour de la photo de classe, alors qu’ils sont placés côte-à-côte et qu’ils se disputent, le flash de l’appareil photo les projette dans le corps l’un de l’autre. Maintenant c’est Léonard (dans le corps de Léonie) qui se fait violenter par ses meilleurs potes. Et Léonie (dans le corps de Léonard) qui mène le jeu.
Par téléphone au 04 70 30 50 30 du mardi au samedi de 9h à 12h
A la billetterie – 15, rue Maréchal Foch à Vichy – Du mardi au vendredi de 13h à 18h et le samedi de 9h à 12h.
Distribution
Une centaine d’élèves sur scène, des écoles primaires de Molles, Jacques Laurent à Vichy et les collégiens de Constantin Weyer de Cusset, Jules Ferry de Vichy et Jean-Baptiste Desfilhes de Bellenaves.
Morgan L’Hostis : Léonie Axel Sassus Bourda : Léonard Marion Préïté : Madame Lenoir, Madame Tessier, Rosa Loaï Rahman : Valentin, Monsieur Tessier
Un orchestre composé de 8 de musiciens de la région (Clermont-Ferrand / Vichy…)
Équipe artistique
Raphaël Bancou : musique Nicolas Engel : livret Guillaume Nozach : mise en scène Casilda Desazars : scénographie, créatrice costumes Marie Ducatez : lumières Marie-Hélène Dubois-Forges et Clarisse Triniac : cheffes de chœur
Le Centre National du Costume de Scène nous raconte l’histoire du Ballet national de Marseille avec une scénographie qui entraine les visiteurs dans le mouvement continu de la danse et des créations hybrides de la compagnie. Une exposition à voir jusqu’au 30 avril 2023.
ATTENTION. Si vous n’avez pas vu l’expo et souhaitez garder la surprise pour votre prochaine visite cet article comporte de nombreuses photos.
Dans les coulisses d’une compagnie de danse
On entre dans l’exposition par le vestiaire où sont suspendus, bien rangés et classés, les costumes de la compagnie. Les noms de Roland Petit et Zizi Jeanmaire sont évoqués au-dessus de nos têtes avec des accessoires ou des documents, archives des souvenirs des spectacles passés.
Ces tenues bien alignées, comme figées, vont s’animer dans les vitrines de l’exposition, mais avant, faisons un tour au bar du casino où d’étranges personnages viennent de terminer une répétition, ou attendent peut-être d’entrer en scène. Ces silhouettes ne prêtent aucune attention au visiteur, qui avance dans la pénombre jusqu’à la salle de contrôle et des extraits de ballets du BNM.
Répétitions et mouvements
Répétitions des mouvements dans la danse contemporaine, répétitions des danseurs qui travaillent encore et encore chaque geste chorégraphique, répétition des motifs géométriques des costumes d’Yves Saint-Laurent avec la collection Mondrian ; on plonge dans la vie du Ballet national de Marseille dans une ambiance colorée évoquant aussi la ville et la mer.
Vêtements pour danser
Puis le mouvement s’accélère, nous entraînant de vitrine en vitrine, traversant même les murs et se terminant en combat, dans une bataille acharnée entre personnages de « Casse-noisette » et de « L’Ange bleu ».
Et voici « Usual suspects » et une série de personnages identifiés par leurs vêtements et leurs uniformes, alors que de l’autre côté, une foule hurlante nous fait face, impressionnante en prêt-à-porter et sportswear signé Gianni Versace.
Retour dans les vestiaires avec les vêtements techniques utilisés pour les répétitions, mais aussi pour les spectacles où ils deviennent comme une seconde peau pour les danseurs. Une dernière vitrine présente les accessoire dans une mise en scène étonnante et étrange.
WSHNWOTM
La visite s’achève dans un décor brut à la lumière des néons pour évoquer le travail du collectif (LA)HORDE, à la tête du Ballet national de Marseille depuis 2019, et qui a co-conçu cette exposition avec Julien Peissel et Mathieu Buard.
Une fois encore, le CNCS nous embarque dans un univers unique, celui du Ballet national de Marseille et de ses créations pluridisciplinaires. Plus que les vêtements, je retiens surtout le mouvement permanent, l’énergie de la danse qui nous entraine de salle en salle avec chaque fois une surprise.
Plus d’informations
Exposition Danser l’image – Le Ballet national de Marseille jusqu’au 30 avril 2023 au CNCS de Moulins.
Même si nous sommes dans l’Allier depuis 5 ans, c’était notre première visite au PAL, lieu pourtant incontournable de la région pour une belle journée en famille. Nous n’attendrons pas autant de temps pour y retourner tant nous avons aimé cet endroit, à la fois parc d’attraction et parc animalier.
Des attractions pour tous
Nous ne sommes pas spécialement fans de sensations fortes… Ok pour un tour de chaises volantes, mais pas pour le Yukon Quad qui nous a paru vraiment vertigineux et que nous nous sommes contentés d’observer de loin. Pas de problème ! Le PAL propose des manèges pour tout le monde et ils sont même classés en fonction des sensations sur le plan du parc. On trouve aussi de nombreuses attractions pour les familles et on ne s’ennuie pas une seconde.
Les temps d’attentes sont affichés et avec la météo menaçante de ce 1er juin, nous n’avons jamais attendu plus de 5 minutes. Je ne sais pas ce qu’il en est en pleine saison, mais nous avons en tout cas eu l’impression que tout était parfaitement organisé pour une journée en famille ou entre amis réussie.
J’ai particulièrement aimé retrouver certains manèges que j’ai connu enfant, quand mes parents m’emmenaient à EuropaPark. Les Tasses Magiques, la Rivière Canadienne, le Voyage au-dessus du Monde, le Lac des Chercheurs d’or m’ont ramenées de nombreuses années en arrière.
Et si nous avons laissé aux plus téméraires le Twist et le Yukon Quad, nous n’avons pas manqué de sensations avec l’Azteka, le Tigre de Sibérie, les Ailes du Yukon ou encore King Kong.
C’est agréable aussi de retrouver des manèges plus « traditionnels » comme le Haras du Pal, le Carrousel ou encore les Chaises volantes (que j’ai vraiment adoré et dont nous avons fait plusieurs tours). Nous nous sommes amusés comme des gamins !
Ce que nous avons aimé aussi, c’est l’impression de se promener dans la nature entre deux attractions. Il y a des arbres partout et de l’espace entre les manèges et c’est vraiment très agréable.
Le PAL, c’est aussi un parc animalier
Après une matinée dans les attractions et une pause déjeuner vers une charmante petite place, nous avons pris la direction de la partie zoo, en suivant le grand parcours.
Si c’était l’heure de la sieste à l’ombre, notamment pour les singes et les fauves qui se cachaient un peu, nous avons pu voir les éléphants, les girafes et les rhinocéros. Les enclos sont beaux, et on a l’impression de les observer en pleine nature. Des lunettes sont même à disposition pour les admirer de plus près.
Pour cette première visite, nous nous sommes juste promenés sans nous occuper des horaires des animations proposées comme le nourrissage, les animations avec les soigneurs, ou encore les représentations des otaries ou des oiseaux. Nous avons eu la chance d’arriver au bon moment pour voir l’hippopotame attraper au vol une énorme salade !
Le PAL, un incontournable de l’été
Le parc est immense et propose vraiment des animations et manège adapté à tous les goûts et tous les âges. Tout y est bien organisé et nous avons vraiment aimé notre journée. Nous ne manquerons pas de revenir, sans doute en début ou en fin de saison pour profiter d’une fréquentation plus faible qu’en plein été.
Plus d’infos
Le PAL – Parc d’Attractions et Animalier Saint-Pourçain-sur-Besbre 03290 DOMPIERRE-SUR-BESBRE
Pour préparer votre visite, le site du PAL est vraiment complet. Il existe aussi une appli qui vous donne les temps d’attente et toutes les infos pendant la visite.
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est né à Paris en 1622. Pour fêter le 400e anniversaire de sa naissance, de nombreuses manifestations sont programmées pour célébrer le grand dramaturge au cours de cette année Molière. Le CNCS lui rend un bel hommage avec la formidable exposition « Molière en costumes » qui vient d’ouvrir ses portes.
ATTENTION. Si vous n’avez pas vu l’expo et souhaitez garder la surprise pour votre prochaine visite cet article comporte de nombreuses photos.
On est accueilli à la porte de l’expo par la silhouette de Molière. Les salles sont plongées dans la pénombre, celle qui se fait juste avant le spectacle quand on entend résonner les trois coups.
Vices, religion, médecins, jalousie, bourgeois et valets
Auteur, comédien, chef de troupe, nous connaissons tous Molière et ses personnages devenus des archétypes. Nous les retrouvons tout au long du parcours, organisé autour des grandes thématiques de son œuvre.
Avec les extraits des pièces qui sont diffusés, on croirait presque que les mannequins vont s’animer pour jouer la scène. Mais ils restent sagement immobiles et on peut admirer leurs tenues comme autant de merveilles. Les tissus, les détails, les volumes, toutes ces silhouettes qui montrent aussi le caractère du personnage et évoquent différentes époques, tout est magnifique et superbement mis en valeur par la scénographie.
On est très près des costumes et on peut facilement détailler chaque partie, chaque broderie ou dentelle, chaque bouton ou ruban.
Dernier acte de cette exposition, la comédie-ballet
La dernière salle est comme toujours une immersion totale, chaque fois différente mais toujours merveilleuse. Cette fois, vous êtes conviés par Molière et Lully à une comédie-ballet qui mêle la musique, le théâtre et la danse.
Au son de la Marche pour la cérémonie des Turcs, les personnages s’animent et s’éclairent tour à tour, dans une ambiance nocturne ou illuminés par le (Roi) Soleil.
Encore une expo à voir absolument
Cette exposition est réalisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France. Les pièces présentées viennent essentiellement des collections du CNCS, de la Comédie-Française et du département des Arts du spectacle de la BnF, mais certaines sont aussi prêtées par des théâtres, des compagnies ou ou institutions culturelles.
Les costumes présentés ont été choisis parce qu’ils étaient à la fois singuliers et emblématiques d’un metteur en scène ou d’un costumier, ou qu’ils étaient le reflet d’une tendance, de la mode de l’époque ou de l’imaginaire d’un créateur. Dans les vitrines, se côtoient des pièces de différentes époques, même si les costumes extravaguants sont plus rares que dans d’autres expositions du CNCS.
Nous sommes une fois de plus sortis émerveillés de cette exposition, à votre absolument jusqu’au 6 novembre au Centre National du Costume de Scène de Moulins.
Exposition "Molière en costumes" au Centre National du Costume de scène de Moulins - 2022
Exposition "Molière en costumes" au Centre National du Costume de scène de Moulins - 2022
Exposition "Molière en costumes" au Centre National du Costume de scène de Moulins - 2022
Exposition "Molière en costumes" au Centre National du Costume de scène de Moulins - 2022
Exposition "Molière en costumes" au Centre National du Costume de scène de Moulins - 2022
Plus d’informations
Exposition Molière en costumes jusqu’au 6 novembre 2022 au CNCS de Moulins.
Une nouvelle exposition au Centre National du Costume de Scène est un événement que nous attendons toujours avec impatience. Celle qui vient de débuter est particulièrement festive et nous emmène en voyage à Rio pendant le carnaval.
ATTENTION. Si vous n’avez pas vu l’expo et souhaitez garder la surprise pour votre prochaine visite cet article comporte de nombreuses photos.
Le plus grand spectacle du monde
Au fil des salles et au son de la samba, on découvre les différents aspects du mythique Carnaval de Rio (bate-bolas et banderas, couture et bals masqués, influence des Amérindiens et de l’Afrique, … ). On en découvre les coulisses avec le choix des thèmes aux inspirations parfois étonnantes (même Versailles et le Roi Soleil !), la fabrication des costumes et la préparation du défilé dans les écoles de samba, qui se livrent une compétition farouche pour figurer parmi les meilleures et faire toujours mieux chaque année.
La visite est ponctuée de vidéos du carnaval où l’on peut voir les costumes présentés dans les vitrines. Un bon moyen de repérer des détails qui nous avaient échappés et de sentir l’ambiance et la joie des participants. On a envie de se joindre à eux et de danser la samba.
D’autres vidéos présentent des reportages sur la préparation du carnaval et m’ont permis d’en apprendre davantage sur cet événement, véritable phénomène de société extrêmement codifié.
Entrez dans la danse !
C’est un monde dont j’ignorais la complexité, l’aspect social et les différents rôles, comme le carnavalesco qui crée tout un univers autour du thème choisi, ou encore les différentes zones du défilé.
Les alas, les baterias, les portes-drapeaux, les reines du carnaval, les baianas et les destaques vous entrainent dans un tourbillon jusqu’au Sambodrome, où des milliers de spectateurs viennent assister au défilé des écoles de samba.
Cette exposition est vraiment magnifique et fait parties des plus belles que nous avons vues au CNCS. La scénographie est comme toujours remarquable et nous plonge progressivement dans l’ambiance du Carnaval, jusqu’à la dernière salle où l’immersion est totale !
Et que dire des costumes ? Tous plus beaux les uns que les autres avec tous ces détails ! Je serais bien restée la journée entière pour admirer chaque salle encore et encore et prendre le temps de regarder tous les films. Nous reviendrons certainement tant cette exposition nous a plu.
Le rythme de la samba nous a accompagné une bonne partie de la journée et je suis encore un peu à Rio en écrivant cet article, des paillettes au fond des yeux.
Une exposition à voir ABSOLUMENT !
Plus d’informations
Exposition Carnaval de Rio jusqu’au 30 avril 2022 au CNCS de Moulins.
Le but de ce blog a toujours été de partager nos sorties, découvertes et coups de cœur à Vichy et dans la région. Grâce à lui, je suis maintenant membre de la Team Ambassadeurs 03 avec Allier Tourisme et des Accros du Peignoir avec la Route des Villes d’Eaux du Massif Central. Partir-ici.fr, le nouveau guide pour mieux voyager en Auvergne Rhône-Alpes vient d’être lancé et je suis heureuse de faire partie des éclaireurs qui y partagent leurs bons plans.
J’ai été contactée il y a quelques mois pour participer à ce nouveau projet destiné à mettre en avant la région Auvergne Rhône-Alpes : Partir-ici.fr.
J’ai toujours aimé voir les coulisses de la création. Pouvoir assister aux répétitions d’un spectacle, voir le making-off d’un film ou les étapes de la création d’une œuvre, ça me passionne. En participant ainsi à plusieurs réunions dès le début du projet, j’ai pu voir comment tous les éléments se mettaient en place, comment chaque avis était important (institution, professionnels du tourisme, éclaireurs, utilisateurs).
J’étais évidemment impatiente de découvrir cette webapp, côté éclaireur mais aussi côté visiteur.
Partir-ici.fr, un guide 100% digital et gratuit
Le résultat que vous pouvez découvrir dès maintenant me plait beaucoup. Il laisse une grande place aux partages d’expérience et aux conseils de visites et de sortie donnés par des passionnés de leur région et de leur territoire.
Vous y retrouverez mes articles et des photos publiées sous forme de « stories », et surtout toute une communauté d’éclaireurs qui vous donneront envie de visiter en plus notre belle région.
Cette année, Vichy Destinations propose des excursions pour partir à la découverte de la région, pendant quelques heures ou plus selon les thèmes. Avec « L’Histoire énigmatique de la Montagne bourbonnaise », j’ai visité des lieux de légendes dont j’avais entendu parler et que je rêvais de voir depuis quelques temps.
Notre guide Jean-Charles nous a prévenus. Derrière chaque colline, chaque source, chaque arbre de la montagne bourbonnaise se cache peut-être un être de légende qui nous observe. Prêts à s’y aventurer malgré tout ? Notre petit groupe (nous étions 5 participants) n’a pas hésité bien longtemps avant de monter dans le minibus de Vichy Destinations. Direction Ferrières-sur-Sichon où les fées nous attendaient dans leur grotte.
Moment magique dans la Grotte des fées
La première étape de cette journée mystérieuse est la Grotte des fées, dont j’avais entendu parlé et que nous avions projeté de visiter cet été. Elle se trouve au Hameau de Forest, à environ 2 km de Ferrières-sur-Sichon. Une porte métallique en ferme l’entrée et il faut d’abord prendre la clé à la Maison de la Vallée du Sichon. Cette clé passe ensuite entre les mains des visiteurs qui se croisent sur le petit chemin qui mène à la grotte et le dernier la ramène ensuite à la Maison de la Vallée du Sichon.
Si on peut donc facilement la visiter seul, un guide vous racontera les légendes et les histoires autour du lieu. En suivant le sentier qui descend vers la grotte, vous prendrez le temps d’observer les plantes et les animaux, guettant peut-être les signes envoyés par les fées qui vous attendent et vous observent. Dans les pas de Jean-Charles, nous nous sommes doucement imprégnés de l’ambiance et de la nature autour de la grotte. Il nous a indiqué un petit rituel pour pouvoir y entrer sans froisser les fées : un végétal dans la main droite, un minéral clair dans la gauche, un passage vers la cascade pour se recueillir un instant et capter l’énergie positive. Détendus et impatients de découvrir l’intérieur, nous avons mis nos lampes frontales et poussé la porte de fer.
La grotte est étroite et mesure 44 mètres de profondeur, mais seuls les 30 premiers mètres sont accessibles sans équipements de spéléo. En plus des fées, elle abrite des chauves-souris et est donc fermée au public de décembre à février pour ne pas déranger leur hibernation. Nous n’avons pas eu la chance de voir ces demoiselles de la nuit. Elles ont dû se cacher en entendant notre groupe arriver, mais si vous ne faites pas de bruit vous pourrez facilement les observer. Elles ne sont pas plus grandes que le pouce et s’agrippent aux parois.
Les concrétions à l’intérieur de la grotte font apparaitre des formes étranges qui évoquent les personnages des légendes du lieu. A l’entrée, une femme allongée s’y est caché pour échapper à un faune, un peu plus loin, un chameau rappelle l’histoire d’une princesse venue d’Orient, et tout au fond on y devine la silhouette pétrifiée du géant puni par les fées pour avoir tenté de détruire leur refuge.
Même si on connait ces légendes, écouter Jean-Charles nous les conter à la lueur des lampes, et même dans le noir complet avec les bruits de l’eau tout autour, était vraiment un moment magique et c’est à regret que nous sommes ressortis. Sans doute un sortilège des fées…
Le musée de Glozel garde ses mystères
Nous avons ensuite visité le petit Musée de Glozel, aménagé dans une pièce de la maison de Claude Fradin qui a découvert les premières poteries, avec son petit-fils Émile, en 1924 dans un champ à proximité.
Les objets recueillis sont rassemblés dans des vitrines et une vidéo raconte cette incroyable histoire qui a défrayé la chronique au point d’être surnommée « l’affaire Dreyfus de l’archéologie ».
La quantité d’objets trouvés (poterie, pierres taillées, ossements, tablettes de céramiques,…), leurs factures très différentes, les inscriptions qui n’ont pas pu être déchiffrées et les datations effectuées, tous ces éléments ont provoqués de vifs débats dans la communauté scientifique, et Émile Fradin, accusé d’être un faussaire a finalement obtenu un non-lieu et a été blanchi de l’accusation d’escroquerie.
Les photos étant interdites, Glozel gardera son mystère pour les lecteurs de ce blog.
Si vous passez dans le coin, allez faire un tour dans ce petit musée pour voir de vos propres yeux ces milliers d’objets et vous faire votre opinion sur cette affaire.
« Glozéliens » ou « anti-glozéliens » ? Difficile de trancher et la question se posait toujours dans le minibus qui nous emmenait au château de Montgilbert.
Le château de Montgilbert
Les ruines du château de Montgilbert, bâti vers 1250 sont vraiment imposantes et laissent imaginer l’importance du lieu à l’époque. Malheureusement, il ne reste que des ruines. Au milieu des herbes hautes, nous avons fait le tour de ce lieu de légende où rode encore le diable rouge les soirs de pleine lune.
Heureusement, nous avons seulement croisé les bénévoles de l’association REMPART qui travaillent pour sa sauvegarde et consolident les murs qui restent.
Nous avons regagné Vichy en fin d’après-midi, très heureux de notre excursion. Jean-Charles a été attentif à chacun d’entre nous tout au long des visites et il a su distiller le mystère avec ses histoires légendaires.
Ce nouveau format de visite permet de sortir de la cité thermale et de découvrir la région, même pour ceux qui n’ont pas de voiture. C’est très agréable de se laisser guider pendant quelques heures et tout est très bien organisé. Et si vous n’êtes pas amateur de mystère, d’autres thèmes vous intéresseront sans doute. Pour en savoir plus sur les excursions, consultez le site de Vichy Destinations.
Le Centre National du Costume de Scène ouvre enfin les portes de l’exposition consacrée à Yannis Kokkos. On y découvre le processus créatif de cet artiste aux multiples talents, à la fois dessinateur, scénographe, costumier et metteur en scène. Une superbe exposition à voir jusqu’au 7 novembre 2021.
Quel plaisir de retrouver ce musée que j’adore ! Même si les conditions sont encore particulières (pas d’audio-guide, un sens de cheminement obligatoire dans l’expo et un nombre de visiteurs limités), nous ne pouvions pas attendre plus longtemps pour visiter la nouvelle exposition du CNCS.
ATTENTION. Si vous n’avez pas vu l’expo et souhaitez garder la surprise pour votre prochaine visite cet article comporte de nombreuses photos.
Dès la première salle, on plonge dans les croquis de Yannis Kokkos. Sur son bureau, on voit ses mains tracer des traits rapides, à la plume et à l’encre de chine. Car le dessin est à l’origine de ses créations.
Au fil des salles, on passe d’un thème à l’autre, guidés par une scénographie sobre qui évoque les nombreux spectacles pour lesquels il a créé un univers souvent étrange et onirique. On admire les costumes dans les vitrines et tout autour, dans des cadres, ses croquis préparatoires. Les personnages, les décors et les mises en scène sont déjà là, esquissés en quelques traits de plume, ou plus précis à l’aquarelle. Il faudrait des heures pour en apprécier chaque détails et les comparés avec les images et extraits des spectacles !
La dernière salle de l’exposition est toujours aussi spectaculaire et poursuit encore le rêve dans lequel nous plonge Yannis Kokkos.
Visite virtuelle de l’exposition
Pendant le confinement, pour nous faire patienter, le CNCS à mis en ligne une visite virtuelle des premières salles de l’exposition, (visible ici).
Plus d’informations
Exposition Scènes de Yannis Kokkos jusqu’au 7 novembre 2021 au CNCS de Moulins.
Cela faisait longtemps que la petite cité de caractère était sur notre liste de lieux à visiter ! Nous avons profité de cette journée printanière pour découvrir Hérisson, qui représentera notre région pour l’édition 2021 de l’émission « Le village préféré des Français ».
Hérisson est niché dans une boucle de l’Aumance, et on apprécie tout de suite le calme de l’eau qui coule doucement sous le soleil, et le chant des oiseaux. Nous partons au hasard dans les petites rues, avec un regard vers le château qui domine le village et que nous irons voir plus tard.
La Porte de Gateuil et la porte de l’Enfer nous laissent imaginer le village médiéval encerclé de murailles. On flâne dans ses ruelles en admirant les façades et le clocher de l’église Saint-Sauveur. Un peu partout, on retrouve le petit animal emblématique des lieux, sur les boites aux lettres ou des plaques de numéro.
L’église Notre-Dame
Nos pas nous guident vers l’église néo-gothique Notre-Dame et son bel escalier en fer à cheval. L’intérieur est baigné de lumière avec ses vitraux modernes.
Le château
A la sortie de l’église, la silhouette imposante des ruines de la forteresse des Ducs de Bourbon nous attend. L’Association pour la Sauvegarde du Château féodal de Hérisson veille sur ce lieu, classé Monument Historique en 1986. La restauration se poursuit et quelques personnes travaillaient d’ailleurs pendant notre visite. Plusieurs tours se dressent encore tout autour de nous et laissent deviner l’importance de cette forteresse à l’époque. Sa position dominante offre un beau panorama sur les toits du village à nos pieds.
Village étoilé
Un panneau nous a appris que Hérisson était un Village Étoilé. Ce label national valorise les actions pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne. La nuit à Hérisson on doit voir les étoiles…
L’église Saint-Pierre de Châteloy
Pour compléter notre visite, nous avons suivi un sentier qui conduit à l’église Saint-Pierre de Châteloy, une église peinte malheureusement fermée (elle est ouverte de mai à septembre). Mais la balade était très agréable et nous n’avons pas regretté ce petit détour en pleine nature au milieu des arbres en fleurs.
C’était une belle journée et nous serons heureux de revenir à Hérisson, pour se poser et profiter des animations et commerces, malheureusement fermés pour l’instant.