« Danser l’image » avec le Ballet national de Marseille au CNCS

Exposition "Danser l'image" au CNCS
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Le Centre National du Costume de Scène nous raconte l’histoire du Ballet national de Marseille avec une scénographie qui entraine les visiteurs dans le mouvement continu de la danse et des créations hybrides de la compagnie. Une exposition à voir jusqu’au 30 avril 2023.

Exposition "Danser l'image" au CNCS

Dans les coulisses d’une compagnie de danse

On entre dans l’exposition par le vestiaire où sont suspendus, bien rangés et classés, les costumes de la compagnie.
Les noms de Roland Petit et Zizi Jeanmaire sont évoqués au-dessus de nos têtes avec des accessoires ou des documents, archives des souvenirs des spectacles passés.

Ces tenues bien alignées, comme figées, vont s’animer dans les vitrines de l’exposition, mais avant, faisons un tour au bar du casino où d’étranges personnages viennent de terminer une répétition, ou attendent peut-être d’entrer en scène. Ces silhouettes ne prêtent aucune attention au visiteur, qui avance dans la pénombre jusqu’à la salle de contrôle et des extraits de ballets du BNM.

Répétitions et mouvements

Répétitions des mouvements dans la danse contemporaine, répétitions des danseurs qui travaillent encore et encore chaque geste chorégraphique, répétition des motifs géométriques des costumes d’Yves Saint-Laurent avec la collection Mondrian ; on plonge dans la vie du Ballet national de Marseille dans une ambiance colorée évoquant aussi la ville et la mer.

Vêtements pour danser

Puis le mouvement s’accélère, nous entraînant de vitrine en vitrine, traversant même les murs et se terminant en combat, dans une bataille acharnée entre personnages de « Casse-noisette » et de « L’Ange bleu ».

Et voici « Usual suspects » et une série de personnages identifiés par leurs vêtements et leurs uniformes, alors que de l’autre côté, une foule hurlante nous fait face, impressionnante en prêt-à-porter et sportswear signé Gianni Versace.

Retour dans les vestiaires avec les vêtements techniques utilisés pour les répétitions, mais aussi pour les spectacles où ils deviennent comme une seconde peau pour les danseurs. Une dernière vitrine présente les accessoire dans une mise en scène étonnante et étrange.

WSHNWOTM

La visite s’achève dans un décor brut à la lumière des néons pour évoquer le travail du collectif (LA)HORDE, à la tête du Ballet national de Marseille depuis 2019, et qui a co-conçu cette exposition avec Julien Peissel et Mathieu Buard.

Une fois encore, le CNCS nous embarque dans un univers unique, celui du Ballet national de Marseille et de ses créations pluridisciplinaires.
Plus que les vêtements, je retiens surtout le mouvement permanent, l’énergie de la danse qui nous entraine de salle en salle avec chaque fois une surprise.

Plus d’informations

Exposition Danser l’image – Le Ballet national de Marseille
jusqu’au 30 avril 2023 au CNCS de Moulins.

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Une fête impériale sous le soleil

Fête Napoléon III 2021 à Vichy
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Nous l’attendions avec impatience cette Fête Napoléon III !
Après l’annulation en 2020, l’édition 2021 s’est déroulée avec un programme allégé mais sous le soleil.

On ressort les crinolines et les hauts-de-forme

C’était notre troisième participation à cet événement incontournable de la saison vichyssoise. Nous avons retrouver avec bonheur nos amis de l’association A la Cour Impériale avec qui nous apprenons à danser à la mode du Second Empire.
Avec le COVID, les répétitions ont été impossibles pendant de longs mois et c’est chacun de notre côté que nous avons travaillé. Cette année, nous faisions partie des cinq groupes venus de toute la France pour animer ce week-end, en se promenant dans la ville et en dansant au kiosque de l’Hôpital et à l’Opéra.
Un week-end intense que nous ne sommes pas près d’oublier.

Concert d’ouverture en présence du couple impérial

C’est à l’Opéra que se déroulait le traditionnel concert d’ouverture de Chamlumière.
Nous étions là pour accueillir le public puis nous avons pu assister au spectacle.

Eugénie est venue s’installer dans l’une des loges d’avant-scène aux cris de « Vive l’Impératrice ! »
Napoléon III est arrivé un peu plus tard dans l’autre loge. Quand la Valse de l’Impératrice, dédiée à Eugénie a commencé, ils se sont rejoints devant la scène pour quelques pas de danse devant le public ravi.

Chamlumière a donné un magnifique spectacle, enchainant les airs emblématiques de l’époque avec Bizet, Offenbach, Schubert, Berlioz, Brahms ou Strauss.
Les spectateurs, heureux, ont ensuite quitté l’Opéra, salués à la sortie par notre groupe.
Rendez-vous dès le lendemain matin pour continuer la fête.

Danses au kiosque

Cette année, les principales animations se passaient au kiosque à musique du Fer à Cheval, où les groupes se succédaient pour présenter leurs danses.

Les spectateurs ont pu applaudir tout au long de la journée de samedi et le dimanche matin les danseurs de A la Cour Impériale, Le Ballet Impérial, Carnet de Bals, Bourges XIXe et Temps de Danses.
Différentes chorégraphies étaient présentées au cours de sessions d’une demi-heure.
Quadrilles, polka ou valses se sont enchainées, faisant virevolter les jolies robes et dévoilant parfois les dessous des crinolines.

Spectacles équestres, balades, visites guidées et thé de l’Empereur

Si le Parc des Sources n’accueillait pas cette années les stands présentant les différents aspects de la vie au Second Empire, il était le lieu privilégié de balades avec ombrelles, et on pouvait même y croiser Napoléon III en personne.

Devant le Palais des Congrès, on assistait à des démonstrations de dressage par le Domaine Équestre des Puys et à la leçon d’équitation de Mademoiselle de Vallereuil par le maître écuyer Duplessis, proposé par la Cavalerie du Lys.

L’office du Tourisme proposait aussi de nombreuses visites guidées tout au long du week-end, et les calèches allaient bon train, mélangeant les voyageurs du XXIe siècle et du Second Empire pour une promenade insolite le long des parcs.

Les chalets ont eu beaucoup de succès pour les séances photos, tout comme les bancs sous les grands arbres, permettant de se reposer un peu à l’ombre. A l’écart des voitures et de la ville, on était vraiment au Second Empire !

Les petites filles regardaient les dames dans leurs belles robes avec des yeux tout ronds, et s’approchaient, un peu timides, pour demander une photo.

Il y avait aussi le Thé de l’Empereur sous la marquise du Palais des Congrès, mais nous n’avons pas eu le temps d’en profiter, nous avions réservé pour le grand spectacle musical et dansé à l’Opéra.

Tous en scène

Le dimanche après-midi, tous les danseurs se retrouvaient pour le spectacle de clôture. La Garde Impériale de Dijon était là aussi.

Impossible de remplir la salle de l’Opéra avec la jauge limitée, et deux séances ont été programmées, gratuites mais sur réservation. Les deux horaires affichaient très vite complets, mais nous avions nos places.
Dans une loge au premier balcon, c’était parfait pour admirer le spectacle, et voir nos copains danser sur la scène.
Le Quadrille Français final était impressionnant vu le nombre de danseurs !

Puis nous avons filé nous préparer car nous étions au programme de la seconde séance, avec une Romany Polka.

Nous avons découvert le stress de l’attente en coulisses (où nous avons pu voir les autres danses sous un angle différent), avant de nous lancer avec nos amis de A la Cour Impériale.
Un peu plus détendus, nous avons rejoint tous les danseurs pour le Quadrille Français final que nous ne sommes pas près d’oublier.

L’édition 2021 de la Fête Napoléon III de Vichy s’est terminée dans une polka endiablée.
On croise les doigts pour retrouver un programme complet en 2022.
Nous serons en tout cas au rendez-vous pour notre quatrième fête !

[ Expo ] Habiller l’Opéra au CNCS

Exposition "Habiller l'Opéra" au CNCS - 2019
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Dans sa nouvelle exposition « Habiller l’Opéra », le Centre National du Costume de Scène célèbre les 350 ans de l’Opéra de Paris, en retraçant l’histoire de cette institution, et l’évolution de l’esthétique du costume sur près de deux siècles.
Un gros coup de cœur pour A l’eau de Vichy !

Le CNCS et l’Opéra de Paris

La plupart des costumes exposés proviennent du fond patrimonial de l’Opéra de Paris, qui est conservé au CNCS, et qui s’enrichit régulièrement avec de nouvelles pièces issues des déclassements de productions.
Pour les costumes les plus récents présentés dans l’exposition, ils proviennent d’œuvres toujours au répertoire.

Pour ceux qui n’ont pas encore vu l’expo, attention, cet article comporte de nombreuses photos. N’allez pas plus loin si vous souhaitez garder la surprise.

Une scénographie à couper le souffle

A l’eau de Vichy, on aime le CNCS et on se réjouit à chaque nouvelle exposition.
Je suis toujours impressionnée par la scénographie et cette fois encore, j’ai adoré !

Avant même l’entrée dans l’expo, le ton est donné avec l’escalier du CNCS qui se prend un peu pour le célèbre escalier de l’Opéra Garnier.

Exposition "Habiller l'Opéra" au CNCS - 2019
Exposition "Habiller l'Opéra" au CNCS - 2019

Les scénographes Alain Batifoulier et Simon de Tovar ont imaginé un parcours dans l’architecture de Garnier et de Bastille.
Entourés de photos des détails caractéristiques de ces deux monuments, au milieu de velours rouge et de dorures, de miroirs et de reflets, enveloppés de musique on plonge immédiatement dans l’univers de l’Opéra de Paris.

Personnellement, j’ai vraiment eu le souffle coupé et j’ai d’abord fait un petit tour de l’expo sans m’attarder sur les costumes dans les vitrines, le temps de reprendre mes esprits.

Parcours chronologique, grandes étapes et évolutions

Comment résumer 350 ans d’une histoire aussi riche que celle de l’Opéra de Paris ?
C’est de manière chronologique, rythmée par les grandes étapes de l’histoire de l’institution, les courants esthétiques du ballet et de l’opéra et les grands succès du répertoire.
On y voit aussi l’évolution technique et la création de la nouvelle salle de l’Opéra Bastille.

Exposition "Habiller l'Opéra" au CNCS - 2019

Le Palais Garnier est inauguré le 5 janvier 1875. Il faudra alors adapter les productions à la nouvelle scène, plus grande.

C’est alors un dessinateur de costume unique qui habille tous les spectacles.

A partir de 1914, le nouveau directeur Jacques Rouché supprime ce principe et engage des équipes différentes pour chaque spectacle. Il élargit également le répertoire lyrique avec les grands compositeurs de son temps.
Les Ateliers de couture de l’Opéra doivent s’adapter à de grandes personnalités aux styles variés et fabriquer des costumes imaginés par des artistes comme Léon Bakst, Jean Cocteau ou Raoul Dufy.
Le répertoire chorégraphique s’enrichit aussi grâce à Serge Lifar, venu des Ballets Russes et engagé à la direction du ballet de l’Opéra de Paris en 1929. Il va systématiquement travailler avec des peintres.

Dans les années 1950-60, avec une nouvelle génération de décorateurs et costumiers, sont créés plusieurs productions devenues légendaires : Les Indes galantes, Obéron, La Flûte enchantée.

Avec les années 60 commence une période troublée dans tous les domaines (artistique, social et économique), la fréquentation est en baisse. La programmation de l’Opéra Garnier est contrastée, avec des reprises qui ne sont plus au goût du jour alternant avec de nouvelles productions brillantes et des interprètes de niveau international. Puis ce fut « l’ère Liebermann », avec le renouvellement du répertoire et les succès publics. Garnier est devenu trop petit et avec trop de contraintes empêchant d’enchainer les spectacles. Il faut une nouvelle salle, plus moderne. Ce sera l’Opéra Bastille.

L’arrivée d’Hugues Gall à la direction de l’Opéra en 1995 s’accompagne d’un changement de rythme et d’échelle dans la programmation des spectacles, à l’esthétique souvent spectaculaire qui exige un nombre de plus en plus important de costumes.

Depuis les années 2000, l’esthétique a bien changé, avec des costumes contemporains et des vêtements achetés dans des friperies. Le metteur en scène souhaite rendre l’œuvre plus contemporaine, en utilisant des costumes qui peuvent déstabiliser le spectateur, plus habitué à voir des costumes de l’époque de sa création.

Il est clair en tout cas que le costume a une part importante dans la mise en scène et qu’il constitue une mémoire de l’évolution du spectacle.

La dernière salle

La dernière salle est toujours spectaculaire et nous a laissé une fois de plus sans voix.
On y découvre un décor en mouvement présentant des costumes du Ballet de l’Opéra de Paris, depuis l’esthétique romantique jusqu’aux créations contemporaines. Un panorama incroyable où nous aurions pu rester des heures à admirer tous les petits détails de ces tenues.

L’espace Noureev

Pour la durée de l’exposition, l’espace permanent dédié à Rudolf Noureev se met aux couleurs de l’Opéra de Paris, dont il a été directeur de la danse. Il a aussi créé ses propres œuvres et invité de nombreux chorégraphes. Les costumes présentés évoquent cette période et on peut voir des photos de sa collections personnelle.

Les ateliers de coutures

S’il y a moins de vidéos que dans les expositions précédentes, puisque ce sont les costumes qui sont en lumière, une série de reportages sur les métiers de l’ombre sont proposés. On y voit par exemple les petites mains préparer les tutus.

Exposition "Habiller l'Opéra" au CNCS - 2019

Coup de cœur

C’est peu de dire que nous avons aimé cette exposition. Nous retournerons sans doute la voir, pour admirer encore des détails qui nous ont échappés, et nous replonger dans l’ambiance de l’Opéra de Paris.

Plus d’informations

Exposition Habiller l’Opéra
jusqu’au 3 novembre 2019 au CNCS de Moulins.

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La fête Napoléon III, ça se prépare !

Préparation de la fête Napoléon III à Vichy en 2019
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L’année dernière, je vous racontais mon week-end à la Cour Impériale : trois jours intenses au milieu des crinolines et des redingotes. Ce matin, j’ai vu rue de Paris les premiers oriflammes annonçant que la fête approche !

Une expérience inoubliable

Avec l’association A la Cour Impériale, j’ai vécu l’année dernière ma première fête Napoléon III.
J’avais prévu de louer une robe pour l’occasion, mais grâce aux doigts de fée de Carole Jacot, j’avais ma propre robe de jour, que j’ai hâte de revêtir à nouveau pour me promener dans le Parc des Sources, et vous accueillir sur notre stand.

Au Diner de l’Empereur, Claire Fonteneau m’avait prêté une jolie jupe colorée et pour le bal, j’ai pu revêtir une robe créée par Émilie Guérach, de l’association Promenons-nous dans l’histoire.
Comment ne pas souhaiter avoir ma propre robe pour le bal après cela ? Mais je ne sais pas coudre…

Au Diner de l’Empereur et au Bal, les danseurs de Carnet de Bal nous ont éblouis. Les animations proposées m’ont permis de faire quelques pas sur la piste, mais impossible de danser les quadrilles et autres polkas : j’étais trop débutante.

Fête Napoléon III 2018 - Vichy

Objectifs 2019

Après ces trois jours inoubliables, j’avais de nouveaux objectifs pour 2019 :
– avoir ma propre robe de bal, (et pourquoi pas la coudre moi-même),
– pouvoir faire quelques pas de valse,
– savoir danser le Quadrille Français, le Quadrille des Lanciers, la Polka Lyonnaise et la Franco Russe.

Pas simple comme programme quand on ne sait pas coudre et que l’on a jamais dansé !

Mais la motivation est là, et à Vichy, on peut tout faire.

Ma robe de bal

Ma petite machine à coudre n’a pas encore beaucoup servi, mais je pense qu’on sera rapidement très copines toutes les deux.

Préparation de la fête Napoléon III à Vichy en 2019

Pour apprendre à l’utiliser et acquérir les bases de la couture, indispensables avant de se lancer dans la confection d’une robe de bal du Second Empire, c’est à La Fabrique du Hanneton que j’ai trouvé des cours de couture.

Un premier cours, niveau débutante, m’a permis de créer un chemisier.

Anne sait expliquer chaque étape, nous montrer les bons gestes ; et elle est d’une patience d’ange pour répondre à nos questions et s’assurer que l’on a compris.
J’ai largement dépassé le temps prévu de 4 heures pour le chemisier, mais Anne m’a aidé jusqu’au bout pour que je le termine.

Ensuite, j’ai participé à un stage le temps d’un week-end, pour réaliser le corsage de base de ma robe (impossible de faire aussi la jupe et les décorations en seulement deux jours). Il faut encore l’agrémenter de dentelles ou de rubans, mais le plus technique est fait.
Il faut aussi que je fasse la jupe, mais Anne nous a tout expliqué et je sais que je peux compter sur ses conseils en cas de problème.

Quelques pas de valse

Depuis septembre, tous les lundis, nous apprenons les danses de salon.
Pour les débutants complets que nous sommes, ce n’est pas toujours simple mais ça nous plait.
En plus, cette année, nous serons prêt pour le festival musette !

Le quadrille

Préparation de la fête Napoléon III à Vichy en 2019

A la Cour Impériale, on s’entraîne dure toute l’année pour apprendre différents quadrilles, polkas et autres danses du second empire.

Deux soirs par semaine, on répète encore et encore, et toujours dans la bonne humeur.

Il reste encore du travail, mais la préparation fait aussi un peu partie de la fête.
En tout cas, on est tous très impatients de se retrouver, le temps d’un week-end, au second empire.

Plus d’informations

Vichy fêtera Napoléon III les 26, 27 et 28 avril 2019.

Retrouvez le programme complet sur le site Vichy Destinations.

Venez visiter le Boudoir de Rosa et rencontrer les membres de l’association A la Cour Impériale.

Bonne fête Napoléon III à tous !

[ Expo ] Comédies musicales ♫ au CNCS ♫♫

Expo Comédies Musicales au CNCS
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Après l’expo « Contes de fées » et ses records de fréquentation, c’est en musique et en dansant que vous découvrirez l’univers des comédies musicales. Encore une superbe exposition imaginée par le Centre National du Costume de Scène de Moulins !

♫ Un air de Brodway souffle sur le CNCS ♫♫

Au fil des salles, on plonge dans l’univers d’une vingtaine de comédies musicales qui ont marquées l’histoire de ce genre. On se retrouve alors au casting de 42nd Street, dans l’atelier où sont confectionnés les costumes de My Fair Lady ou devant les néons de Follies.

L’envers du décor

La scénographie conçue par Philippine Ordinaire et Olivier Coquet, nous entraine dès l’entrée dans les différentes étapes de création d’un spectacle. On suit les flèches constituées d’ampoules et on se perdrait presque dans le labyrinthe des panneaux bruts d’un décor vu des coulisses.

Une manière d’évoquer l’effervescence de la vie en « backstage », où tout se passe à un rythme effréné pour les changements de costumes, pendant que le spectacle se joue sur la scène.

On prend conscience du travail de préparation. Tous ces mois à imaginer les costumes, les castings, les chorégraphies, les répétitions jusqu’au soir de la première.

Pour ceux qui n’ont pas encore vu l’expo, attention, car cet article comporte de nombreuses photos. N’allez pas plus loin si vous souhaitez garder la surprise.

Expo Comédies Musicales au CNCS

Plus de cent costumes

Avec la diversité des livrets et des mises en scènes, souvent étonnantes, de nombreuses époques sont représentées. On retrouve aussi bien sûr les chapeaux, plumes et strass des revues et music-hall.
Si les paillettes et les couleurs étincelantes sont là, la vitrine noir et blanc (et fils d’argent) de Singin’in the rain, qui fait référence au cinéma muet, est magnifique et particulièrement graphique.

Quel incroyable travail des costumiers de ces productions, qui doivent chaque fois relever le défi de laisser aux danseurs une grande liberté de mouvements, et créer un nombre important de tenues pour l’ensemble de la troupe.

Tous ces costumes proviennent de théâtres, en particulier le Théâtre du Châtelet, partenaire de l’événement, mais aussi le Théâtre Mogador ou l’Opéra de Toulon qui programment régulièrement des comédies musicales.

Une exposition immersive et ludique

Comme toujours, le CNCS sait nous prendre par la main et nous plonger vraiment dans le thème de l’exposition. Dans chaque salle, on peut voir des extraits des spectacles. Comment résister à ce morceau de décor de Singin’in the rain et à ces cirés et parapluies qui n’attendent que vous pour une petite photo ? Un peu plus loin, ce sont les boas et chapeaux haut de forme qui vous donneront des allure de cabaret.

Fan de comédies musicales

L’envie de faire des claquettes, ou tout autre pas de danse, vous prendra sans doute avant la fin de votre visite et vous quitterez le CNCS avec un air dans la tête qui vous accompagnera quelques temps. C’est mon cas, alors que j’écris cet article ♫♫♫.
Vous ne résisterez peut-être pas non plus à l’envie de voir (ou revoir) des comédies musicales.

Expo Comédies Musicales au CNCS

La Comédie Musicale de Sanssat

Justement, nous avons la chance d’avoir dans notre région, l’Association Sanssatoise de Comédie Musicale. Une centaine de bénévoles, animés par une passion commune « La Comédie Musicale », interprètent,depuis plus de 20 ans, à Sanssat, les spectacles de Broadway, traduits en français.
En 2019, la folie continue avec Priscilla Folle du Désert, les 28 et 29 juin et les 5 et 6 Juillet.

Et dans le cadre de l’exposition, vous pouvez assister au spectacle de 2018, Sur un Air de Jersey Boys, à l’occasion d’un diner-spectacle le 1er février 2019.

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Exposition Comédies Musicales jusqu’au 28 avril 2019 au CNCS de Moulins.

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Les Flamboyantes de Cusset

Les Flamboyantes 2018 - Cusset
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Ce n’est que la 4e édition, pourtant Les Flamboyantes sont déjà incontournables parmi les fêtes médiévales de la région. C’était une première pour nous qui avons passé une partie du samedi à Cusset.

Une ouverture au canon

Le lancement officiel des Flamboyantes se fait traditionnellement par un coup de canon. Nous étions là, mais j’avoue que nous n’avons rien entendu, trop occupés sans doute à discuter cotte de maille, flèche et armure avec La Mesnie des Leus, venus d’Orléans. la suite…