Se protéger des dangers est un besoin universel que le Musée des Arts d’Afrique et d’Asie vous propose d’explorer dans son exposition « Mission protection », à voir jusqu’au 3 novembre 2024.
A l’entrée de l’exposition, tournez la roue de la protection pour attirer la bonne fortune, trouver l’amour, se soigner ou éloigner les mauvais esprits. Dans la vitrine, amulettes de protection et instruments de divination de différentes époques et différentes cultures montrent l’universalité du besoin de se rassurer et de se protéger.
Pharmacopée, super-héros et au-delà
De salle en salle, on découvre les croyances qui accompagnent l’humain tout au long de sa vie et les objets chargés de symbole ou de magie qu’il utilise pour se protéger.
C’est un voyage qui nous emmène dans de nombreuses cultures, comme la Chine avec l’idée que le corps humain, tout comme le monde extérieur est traversé par des énergies vitales qu’il faut équilibrer pour être en bonne santé. Mais les croyances magiques sont aussi très présentes pour se protéger des dangers avec des animaux symboles de puissance.
Dans d’autres cultures, on fait appel à des guérisseurs. Le musée possède de nombreuses pièces très anciennes ou plus actuelles dans ses collections. On peut voir par exemple une armure de chaman très impressionnante datant du 20e siècle.
Le contemporain est aussi présent avec les figures de super-héros qui reprennent les symboles universels des protecteurs présents dans de nombreuses religions.
Quand la vie s’achève et que s’affiche le « Game over », il faut alors accompagner le défunt dans son dernier voyage avec des objets dans lesquels on trouve la notion de protection mais aussi les figures tutélaires des ancêtres.
Pour compléter votre visite, une conférence sera donnée par Anne Depigny, collectionneuse et commissaire d’expositions, le samedi 21 septembre à 15h, à l’occasion des Journées du Patrimoine : « Dieux, talismans et décoctions : la panoplie de Chine ».
Informations utiles
Mission protection
Du 20 avril au 3 novembre 2024 du mardi au dimanche de 14 h à 18 h. Ouvert les jours fériés, fermé le lundi. Ouvert aux individuels et aux groupes.
Musée des Arts d’Afrique et d’Asie 16 avenue Thermale 03200 VICHY
Dans une belle exposition à voir jusqu’au 3 novembre 2024, le Musée des Arts d’Afrique et d’Asie raconte l’histoire romanesque de Hàm Nghi, empereur en exil et artiste.Un destin lié à la Reine des villes d’eaux puisque le Prince d’Annam est venu 25 fois en cure à Vichy.
Amandine Dabat, Commissaire de l’exposition est l’arrière-arrière-petite-fille de Hàm Nghi, empereur exilé devenu Prince d’Annam. Elle a publié une thèse de doctorat sur la vie et la production artistique de son illustre ancêtre, toujours considéré au Viêt Nam comme un empereur patriote qui a résisté et lutté pour son pays.
A travers sa correspondance, ses objets et ses œuvres, l’exposition nous emmène du Viêt Nam à Alger, en passant par Vichy où le Prince d’Annam est venu 25 fois en cure.
De l’Indochine de Hàm Nghi à l’exil du Prince d’Annam
Le voyage commence au Viêt Nam, à Huê dans un contexte politique mouvementé où se succèdent plusieurs empereurs. Hàm Nghi devient empereur à 13 ans en 1884. En 1885, après la bataille de Hué perdue contre les français, il prend la fuite dans les montagnes où il se cachera pendant trois ans. C’est une période de sa vie dont il ne parlera jamais.
Il est trahi par quelqu’un de sa garde et fait prisonnier politique. La France décide de l’exiler à Alger.
L’art pour s’évader
Arrivé à Alger comme prisonnier politique, il n’a pas besoin de travailler pour vivre. Que faire de sa vie ? Il est un tout jeune homme qui a tout perdu, jusqu’à son identité puisqu’on lui enlève son nom d’empereur. Il devient le Prince d’Annam.
Toute sa vie, il portera le costume traditionnel et le turban, seule façon de conserver son identité vietnamienne. Il ne devait pas passer inaperçu dans les rues de Vichy lors de ses nombreux séjours. Il sera sans nouvelles de sa famille pendant 10 ans et se construira une nouvelle vie, une vie d’artiste.
Son entourage ayant remarqué son intérêt pour les arts lui propose des cours. L’art sera pour lui une manière de se recréer un espace de liberté intérieure grâce à la pratique du dessin, de la peinture et de la sculpture. Il a l’occasion de voyager en France et de fréquenter les milieux artistiques et culturels. Il sera l’élève de Rodin et copiera les maîtres. Dans des tableaux « à la manière de », on retrouvera le mouvement impressionniste, pointilliste ou encore l’influence de Paul Gauguin.
Il aime peindre la beauté de la nature et rendre la lumière sur un paysage.
Malheureusement, la plupart de ses œuvres ont disparu dans l’incendie de sa villa d’Alger au moment de l’indépendance de l’Algérie. Pourtant, il avait l’habitude d’offrir ses tableaux et comme il est souvent venu à Vichy, il y a peut-être des toiles qui dorment encore dans les greniers de l’Allier…
Il est bien intégré dans le milieu artistique et se crée un réseau social et amical, comme en témoigne sa correspondance et les photos de l’époque où on le voit très entouré. Quand il vient à Vichy, il retrouve des amis, profite de l’animation de la cité thermale, joue au golf et va au théâtre. Dans sa tenue traditionnelle, il ne passait pas inaperçu !
Dans les vitrines, on peut voir sa palette et ses pinceaux, mais aussi des objets personnels marqués de son monogramme Tu’ Xuân. C’est surnom qu’il avait enfant et qui signifie « fils du printemps ». Il l’utilisera comme nom d’artiste et signera ainsi ses toiles.
Une famille
En 1904, il épouse Marcelle Laloë, fille du président du tribunal d’Alger avec qui il aura trois enfants. Il y aura même des cartes postales de leur mariage ! Il fait construire une villa sur les hauteurs d’Alger et partage son temps entre la vie de famille et la pratique artistique.
A la fin de l’expo, on peut voir une vidéo tournée en 1941 où on aperçoit le Prince d’Annam. Une silhouette émouvante dans sa tenue traditionnelle.
Noyant, un village multiculturel
Le destin du Prince d’Annam trouve un écho dans la diaspora vietnamienne en France et l’exposition se termine avec une évocation du village de Noyant d’Allier, avec des photos et des témoignages de ses habitants.
En 1914, le Prince d’Annam rêvait d’exposer à Vichy. Le Musée des Arts d’Afrique et d’Asie réalise son souhait en 2024 avec cette belle exposition dédiée à ce personnage au destin hors du commun, empereur exilé qui a trouvé dans l’art une liberté et une identité dont on l’avait privé.
Venez découvrir l’histoire de Hàm Nghi, empereur devenu le premier artiste moderne vietnamien formé aux Beaux-Arts par des français comme Auguste Rodin.
Pour compléter votre visite, une conférence est proposée par Amandine Dabat, Commissaire de l’exposition, le samedi 28 septembre à 15h.
Informations utiles
L’art en exil – Hàm Nghi, Prince d’Annam (1871-1944)
Du 20 avril au 3 novembre 2024 du mardi au dimanche de 14 h à 18 h. Ouvert les jours fériés, fermé le lundi. Ouvert aux individuels et aux groupes.
Musée des Arts d’Afrique et d’Asie 16 avenue Thermale 03200 VICHY
Tous les ans en août, l’AJMA (Association des Jeunes Musiciens de l’Allier) organise un stage de jazz qui se termine par un grand concert à l’Opéra de Vichy. C’est un de mes rendez-vous incontournables de l’été ! J’ai assisté à la semaine de répétitions au Conservatoire et j’ai suivi ces musiciens talentueux lors de leurs concerts à Randan et Roanne. Je vous dévoile un peu des coulisses de cette formidable aventure humaine et musicale…
Une cinquantaine de musiciens réunis au Conservatoire pour un stage de jazz
Léo (le plus jeune) a 12 ans, Philippe (le plus âgé) a 69 ans et ils jouent tous les deux du saxophone. Ils font partie des 44 stagiaires, 9 encadrants et 2 chanteurs (Patricia Setbon et Fabian Ballarin) qui constituent le Vichy Jazz Band 2024. Sous la direction d’Eric Pigeon, ils ont 9 jours pour préparer un grand spectacle à l’Opéra de Vichy. Un sacré défi à relever !
Un tiers des participants de cette 26e édition a déjà tenté l’aventure et le stage commence par de joyeuses retrouvailles, sous le regard un peu intimidé de ceux qui viennent pour la première fois. Très rapidement, ils seront tous ensemble dans l’auditorium du Conservatoire pour jouer de grands succès du jazz.
Les journées sont bien remplies, entre le travail des morceaux avec tout l’orchestre ou par instrument, et les cours d’impro donnés par les encadrants. Même pendant les pauses, on discute musique !
Au fil des jours, on voit l’évolution, les choses se mettent en place, les solistes sont désignés, et ça swingue dans l’auditorium !
C’est la 26e édition du Vichy Jazz Band, l’organisation est bien rodée et les conditions sont idéales pour les stagiaires. Il faut dire que Christiane COURSOL, que tout le monde surnomme affectueusement Mamie Cricri se démène sans compter. Places pour le concert à réserver, partitions qui manquent, lunettes à réparer ou simplement un conseil à donner ou une parole pour rassurer, Mamie Cricri est toujours là ! Pierre JALIN, le président de l’AJMA, et Christiane forment une équipe de choc pour résoudre tous les problèmes sans jamais perdre le sourire.
Le Vichy Jazz Band en concert
Après avoir répété pendant de longues journées, et participé à une petite soirée avec les partenaires, il est temps de monter sur scène.
Le Domaine Royal de Randan a accueilli l’orchestre pour leur premier concert le vendredi soir. Il faisait vraiment très chaud pour les balances. Heureusement, les grands arbres ont permis aux artistes d’attendre à l’ombre.
Le public est venu très nombreux pour profiter du spectacle, avec comme décor la silhouette du château. Magnifique !
Le lendemain, comme chaque année, direction Roanne où la salle Fontalon s’est remplie rapidement.
Il est bien tard quand le bus du Vichy Jazz Band dépose l’orchestre devant le Conservatoire. La nuit sera courte car tout le monde doit être prêt pour les balances à l’Opéra à 10h pile !
Dimanche, c’est le dernier jour. Après les balances et avant le spectacle, il est temps de se réunir pour la photo de groupe. Pas facile de faire rentrer une cinquantaine d’artistes (et leurs instruments) dans le cadre, mais avec le soleil qui fait briller les cuivres, ce sera un beau souvenir.
A 16h, c’est le grand final. Deux heures de concert à l’Opéra de Vichy ! La salle est bien remplie. Le concert du Vichy Jazz Band est un des rendez-vous de l’été à Vichy. Le public en redemande et ils doivent bisser le bis !
Un grand bravo à tous les participants du Vichy Jazz Band 2024 ! Je suis heureuse d’avoir pu découvrir les coulisses de leur joyeuse bande !
Le Vichy Jazz Band 2024, avec :
LES STAGIAIRES Flûte : Mathilde OUDARD, Cécile MOREL, Cyril LOME, Marine SOBELLA Guitare : Tom GAUTHIER Saxophone : Léo BARTHOLLET, Fabien BEILLONNET, Marie-Christophe BURLET, Jean-Louis BRISOT, Arthur CONTAUX, Laurette CORDIER, Ivan CUEZVA, Samuel LAMBLIN, Julien LASSAUZEE, Sophie MARTINEZ, Philippe PIGEON, Jérémy POSSAMAI, Raphaël PUJOL, Stéphane RABOUAN, Willytom RIGAUD, Louise Anna ROTH, Mathieu SIMONIN, Floriane TAMISIER, Mariette DE VISSER. Trompette : Léna AUDINET, Mathieu CHERVIER, Luca CUEZVA, Xavier DUROT, Thierry FAUGIER, Michaël FAVEL GUIDET, James GODARD, Clément SOZEDDE. Trombone : Yoland COUDERT-BOURNE, Jeanne HOUZER, Nathanaël LAVIGNE, Ethan LIBEYRE, Oriane et Frédéric RENAUT. Euphonium : Simon HOCHE. Piano : Albane LEDOUX. Batterie Vibra : Sophie HORVATH, Arthur HOUZER, Awen-Maelig SIOLY, Alexandre ZANIN.
ENCADRANTS & CHANTEURS Direction Musicale : Eric PIGEON. Chanteurs : Patricia SETBON et Fabian BALLARIN. Saxophone : Pauline ALLA. Contrebasse / Guitare Basse : Sébastien AMBLARD. Trombone : Pierre GUICQUERO. Trompette : Denis JUSSEAUME. Percussions / Batterie : Elvire JOUVE. Piano : Richard POHER.
Petit changement d’image pour l’édition 2024 de Portrait(s). La grande exposition du Grand Établissement Thermal est désormais consacrée à un seul photographe et le festival accueille 4 photographes en résidence.
Nadav KANDER au Grand Établissement Thermal
Si le photographe Nadav Kander est très connu pour ses portraits de personnalités, l’exposition monographique du Grand Établissement Thermal qui lui est consacrée montre aussi son travail sur les paysages et ses reportages dans des lieux désertés. Ses images nous emmènent dans un univers poétique où tout semble si fragile et dont il se dégage une étrange douceur.
Nadav Kander réalise également des vidéos. L’une d’elles, proposée dans l’exposition m’a particulièrement touchée. Réalisé en 2017 quand le tableau Salvator Mundi de Léonard de Vinci a été exposé avant d’être vendu aux enchères, ce film montre le regard et l’émotion qu’on peut avoir devant une œuvre d’art.
Dialogue architectural entre Vichy et Baden-Baden
Patrick Tournebœuf est connu pour son approche documentaire et plasticienne de l’architecture.
Il est l’un des photographes en résidence cette année et son travail sur Vichy et Baden-Baden est présenté sur le parvis du Palais des Congrès.
Il livre une vision parallèle des deux cités thermales, inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO avec les Grandes villes d’eaux d’Europe. Ses images sont magnifiques et son regard aiguisé m’a fait voir différemment certains lieux pourtant bien connus de ma ville.
Une édition sportive pour cette année olympique
En cette année olympique, deux des photographes en résidence ont travaillé sur le thème du sport.
Devant l’église Saint-Louis, Christophe Darbelet met à l’honneur le sport amateur en allant à la rencontre de jeunes footballeurs de l’agglomération. Il a capturé leur regard juste avant de tirer au but.
Le photographe basé à Vichy connait bien la région et a choisi dans les paysages environnants des images qui évoquent le foot, étendant les limites du terrain de jeu bien au-delà du stade.
La jeune photographe américaine Arielle Bobb-Willis met en scène une vingtaine d’athlètes professionnels, semi-professionnels et handisports de toutes disciplines confondues et qui sont venus profiter des infrastructures de Vichy la sportive.
Des images parfois surréalistes et très colorées que l’on peut voir au bord de l’Allier.
Des expos gratuites au 4 coins de la ville
Les expositions (toutes gratuites) sont à voir dans différents lieux de Vichy, au gré de vos balades.
Du côté du Pôle Universitaire, Christophe Acker donne la parole aux étudiants du CAVILAM avec une série de portraits et un film réalisé pendant sa résidence.
Dans le Hall des Sources, on retrouve les projets pédagogiques de Portrait(s) avec les actions d’initiation à la photographie en milieu scolaire qui ont lieu chaque année et La voix du regard, carte blanche àBrigitte Patient, qui propose l’analyse d’une photographie de Nelli Palomäki.
C’est désormais une tradition de l’été à Vichy : une journée de fête et de partage pour célébrer l’anniversaire de l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO des « Grandes villes d’eaux d’Europe ». Une invitation à faire la fête autour du kiosque à musique où les nombreuses animations mettaient à l’honneur la ville allemande de Baden-Baden.
Le Philharmonique de Baden-Baden en résidence à Vichy
Le Philharmonique de Baden-Baden, en résidence pour quelques jours, a donné plusieurs concerts au cours du week-end, sous la direction de Heiko Mathias Förster.
Dès le vendredi soir, il célébrait l’amitié franco-allemande à l’Opéra à travers les chefs-d’œuvre de compositeurs des deux côtés du Rhin. Une merveilleuse soirée bercée par la voix magnifique de la soprano Angélique Boudeville.
On pouvait aussi écouter l’orchestre le samedi à Cognat-Lyonne. Le ton était donné pour une belle fête en musique.
Les riches heures de l’orchestre de l’Opéra de Vichy
Dimanche matin au kiosque de l’Hôpital, l’Orchestre Philharmonique de Baden-Baden a interprété le même concert que 100 ans plus tôt au même endroit. Grâce aux documents et partitions conservés dans la bibliothèque de l’Opéra, ils ont pu reconstituer et jouer le même programme que le 21 juillet 1924.
Arndt Joosten, le directeur de l’orchestre était du voyage et a présenté avec beaucoup d’humour (et en français !) les morceaux proposés au cours des différents concerts. Il a expliqué qu’il y a 100 ans en Allemagne, les concerts finissaient toujours par une marche. En France, c’était une valse qui annonçait la fin de la représentation. C’est donc au son de la valse « Amour et Printemps » d’Émile Waldteufel que s’est terminé ce premier concert de la journée.
Initiation aux danses 1900
Parmi les animations proposées, on pouvait suivre une démonstration de danse par l’association vichyssoise A la Cour Impériale et même participer à quelques démonstrations !
Baden-Baden la cosmopolite
Après avoir évoqué la musique à Vichy, l’Orchestre Philharmonique de Baden-Baden est revenu au kiosque pour rendre hommage aux compositeurs internationaux qui ont fait la gloire de leur ville qui attirait les mélomanes du monde entier.
Danses folkloriques et traditions
Les valseurs ont laissé la place aux groupes Alt-Baden-Badener-Bürger et Vichy et ses Sources pour présenter les traditions et les danses des deux pays.
Défilé festif de l’hôtel de Ville au Fer à cheval
Cette année encore, le défilé s’est élancé de l’Hôtel de Ville pour rejoindre le kiosque avant le grand bal. Une procession joyeuse qui a traversé en musique les rues de Vichy dans des tenues très variées et colorées. Tout ce petit monde s’est retrouvé pour les discours officiels avant de laisser la place aux musiciens pour le bal.
Tous sur la piste pour le bal !
Pour terminer cette belle journée, le Grand Bal Casino Band de Baden-Baden a animé la soirée et rempli la nouvelle piste de danse qui entoure le kiosque. Vers 23h, quand ils ont annoncé le dernier morceau, nombreux étaient ceux qui auraient aimé prolonger la fête.
Nous avons passé une merveilleuse journée autour du kiosque, avec un beau soleil et une ambiance détenue et festive.
Rendez-vous le 20 juillet 2025 pour le 4e anniversaire !
Nous avons assisté hier soir à la dernière représentation pour 2024 de la Comédie Musicale de Sanssat. Cette troupe de bénévoles passionnés est vraiment formidable ! Malgré la météo capricieuse, ils ont une fois de plus donné du bonheur à un public venu nombreux pour les applaudir. Une soirée qui nous a mis des paillettes dans les yeux et les chansons d’ABBA dans la tête.
La météo capricieuse de cet été 2024 a entrainé l’annulation de la représentation du samedi 29 juin et nous avons croisé les doigts très forts pour que la pluie ne s’invite pas à nouveau le 7 juillet. L’averse essuyée juste après la première partie a fait craindre le pire au public qui a déployé les parapluies en scrutant le ciel. Heureusement, les nuages se sont assez vite éloignés et le spectacle a pu commencer !
Les premières notes et les premiers pas de danse ont vite fait oublier le mauvais temps. Car nous étions transportés sur une petite île grecque où se préparait un mariage. Rythmés par les plus grands succès d’ABBA et dans le joli décor « fait maison », les tableaux se sont enchainés.
Les acteurs, chanteurs et danseurs nous ont communiqué leur belle énergie jusqu’au final où tout le monde était debout.
Tous ces bénévoles ont rendu cette soirée parfaite, avec une organisation au top. On pouvait croiser les artistes en allant prendre un verre ou une crêpe, ou acheter un petit souvenir. C’est ça Sanssat. Un formidable spectacle dans une ambiance détendue et familiale où tout le monde se donne à fond pour réussir le beau projet de créer ensemble une comédie musicale sur la place d’un petit village de l’Allier.
Un grand bravo à eux…et à l’année prochaine !
Sur un air de Mamma Mia ! Rendez-vous en 2025 pour assister au spectacle !
En cette année olympique, la Fête Napoléon III avait pour thématique le sport et les activités de loisir au Second Empire. Le Parc Napoléon III était le terrain idéal pour des démonstrations de cyclisme, croquet, équitation, tennis ou encore escrime. Le couple impérial et sa cour se sont même baignés dans l’Allier !
Baignade impériale
Les nuages et la pluie n’ont pas découragé le couple impérial. En tenue de bain de l’époque et escortés par la garde, Napoléon III et Eugénie sont partis d’un pas décidé vers la plage de la Rotonde. En compagnie des membres de la Cour, ils ont d’abord fait quelques jeux de balle les pieds dans l’eau, avant de s’avancer dans l’Allier pour nager, à la suite de l’Empereur. Les jolies tenues des dames ne sont pas des plus pratiques pour la natation et encore moins leurs grands chapeaux mais c’était la règle au Second Empire.
Malgré la température pas vraiment estivale, la bonne humeur était au rendez-vous. Revenus sur la plage, ils ont même bravé le froid et pris la pause pour les photographes venus immortaliser ce moment historique !
Sport et loisir et mode au Second Empire
Dans le Parc Napoléon III, les traditionnels stands répartis par quartiers thématiques présentaient la vie au Second Empire en mettant l’accent sur les loisirs et le sport de cette époque. Les cyclistes qui sillonnaient les allées ont eu beaucoup de succès et répondaient volontiers aux questions sur leurs belles bicyclettes.
Un peu partout dans le parc, on pouvait découvrir des activités aussi variées que la canne de combat, l’escrime, le jeu de volant ou de croquet, tandis que grondait le canon et retentissaient les cors de chasse.
L’association Marie de Berry jouait un spectacle « olympique » plein d’humour où les athlètes ne ménageaient pas leurs efforts pour monter sur le podium.
On pouvait aussi admirer les costumes pour la pratique de toutes ces activités sur le stand du Ballet Impérial et dans une exposition au Palais des Congrès. Quelle élégance pour partir randonner, jouer au tennis ou nager !
N’oublions pas la danse !
Que serait cette fête sans les danses ? Les associations venues de toute la France ont enchainé les quadrilles, valses, polkas ou mazurkas dans des tenues toutes plus belles les unes que les autres. Quel plaisir de les regarder tournoyer et faire voler les crinolines !
Un passager de marque en gare de Vichy
Attention voie A, le train à vapeur d’Auvergne va entrer en gare. Eloignez-vous de la bordure du quai s’il vous plait !
Dimanche, ceux qui attendaient leur train à Vichy ont vu entrer en gare un train à vapeur. Un vrai voyage dans le temps ! Ils ont même pu croiser Napoléon III et sa Cour venus voir de plus près la locomotive.
Défilé sous le soleil
C’est sous le soleil que le défilé s’est élancé de la rue de Paris pour rejoindre le Parc Napoléon III. Pas de danses de clôture cette année car les travaux ne sont pas terminés, mais les quelques 300 figurants ont offert un beau spectacle au public venu nombreux tout au long du parcours.
Un dernier quadrille au Grand Bal Impérial
Ce week-end est passé si vite ! Mais avant de ranger le frac et le chapeau haut-de-forme, nous étions conviés au Bal de l’Empereur. Après le Quadrille Français et la valse d’ouverture, les danses d’animations invitaient le public à se mêler aux danseurs. Certains ont même eu la chance de faire quelques pas chassés avec Napoléon III ou Eugénie.
Aujourd’hui, beaucoup doivent avoir encore en tête les jolies tenues et les danses virevoltantes… Difficile de quitter le Second Empire pour revenir au quotidien. Nous avons une fois de plus passé un merveilleux week-end grâce à tous ces passionnés qui font revivre l’Histoire. Merci à tous et à l’année prochaine !